N° 10 Curieux ! 31/01/ 2016

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Béatrice Bénard – Gérard Deforge – Gildas Bourdais

 


 

 

La Gazette

 

Des Mousquetaires de l’Ufo

 

 

Curieux

 

 

Numéro 10 du 1er février 2016

Guy Coatanroch

 

 

@CÉSAR (très ému)

Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m'espinches comme si j'étais un scélérat... je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends  la CONSCIENCE.

 

@PANISSE

Allons César, ne prends pas ça au tragique !

 

@CÉSAR (mélancolique)

C'est peut-être que sans en avoir l'air, je suis trop sentimental.

 

(A ESCARTEFIGUE) A moi il me fend la CONSCIENCE… et à toi, il ne te fait rien ?

 

@ESCARTEFIGUE (ahuri)

A moi ? Il ne m'a rien dit.

 

@CÉSAR (il lève les yeux au ciel)

Oh Bonne Mère ! Vous entendez ça !

 

@ESCARTEFIGUE

Oh ! Oh… je joue CONSCIENNNCEUUU ! Ah ! Ah ! Ah !

 

@PANISSE
Est-ce que tu me prends pour un imbécile ? Tu as dit : « Il nous fend la
CONSCIENCE » pour lui faire comprendre que je coupe à CONSCIENCE. Et alors il joue CONSCIENCE, parbleu !

 

@PANISSE (il lui jette les cartes au visage)

Tiens, les voilà tes cartes, tricheur, hypocrite ! Je ne joue pas avec un UFOLOGUE ; siou pas plus fada qué tu sas ! Foou pas mi prendré per un ANAQUOÏ ! (Il se frappe la poitrine.) Siou mestré Panisse, et siès pas pron fin per m'aganta !

 

(Hé ! Hé ! Boudu, troouun de l’air… c’est à peu près ce que donnent les échanges suivants. Mais lisez les avec l’accent de Marseille comme pour la célèbre partie de Carte. GC)


 

Du plus grand nombre premier vers la Conscience en passant par les Ovnis

2016/01/16 à 21h09, @Gilles Lorant : Bonsoir Jean Claude, peut-être es tu au courant, mais dans le doute, je veux t’en informer. J’ai appris cet après midi que l’Université Central Missouri avait monté un projet de calcul partagé et réparti en Cloud pour faire tomber le record du plus grand nombre premier, jusqu’ici composé de cinq millions de chiffres. C’est un certain Curtis Cooper, chercheur de cette université qui a mis au point le programme informatique. Grâce à lui, le record est maintenant de 22 338 618 chiffres, le petit nouveau étant 2 74 207 281 – 1

 

Si tu veux jeter un œil sur Internet, d’après moi les mots clés pourraient être, mais je n’en suis pas certain, qu’il y a déjà des articles là-dessus :

 

-          Curtis Cooper,

-          Université Central Missouri,

-          Warrensburg  (La ville où est implantée l’Université),

-          Great Internet Mersenne Prime Search (Nom du projet de calcul).

 

@ Jean Claude Venturini à 12h19 : Merci Gilles, non je n'étais pas au courant. En plus j'ai vérifié avec Mathematica, en moins d'une seconde, que l'exposant de 2 qui est 74 207 281 est un nombre premier. Il faudrait fouiller, mais je ne pense pas qu'il y ai une loi pour que 2^p -1 ou 2^p  +1 soient premiers si p est premier. Ça marche dans certains cas, comme aussi pour 3^p  -2 ou 3^p  +2. et sans doute pour une infinité de cas.

 

Sinon pour Ovnis et Conscience il est clair pour moi que tout réside dans la nature fine du réel et de sa perception au niveau de toutes les "sortes" de consciences. Dire que tout est conscience à l’opposé de tout est matière. Si tout est seulement conscience alors on voit quel saut théorique important il reste à franchir !

 

Et comment l'aborder ?

 

@ Gilles Lorant à 16h54 : Tiens donc ! Y aurait il une loi liant l’exposant avec les nombres pairs exposés pour donner un nombre premier + 1 ? Personnellement, je ne me rappelle pas de çà (loi à découvrir ?), mais la physique ne porte guère à ce genre de réflexions ; elle est plus utilisatrice de l’outil mathématique que force de propositions.

 

En attendant, j’ai gravé 2 74 207 281 – 1 sur une tablette d’argile. J’ai essayé de la cuire dans le four à micro ondes, mais le résultat n’est pas terrible et je n’ai pas envie d’acheter un four à pains rien pour cela. Elle est exposée dans mon salon… pour la postérité ; on en retrouve encore parait-il du côté de l’ancienne Sumer. Tandis que les disques durs et autres supports informatiques, magnétiques ou non, ne garantissent l’intégrité de toutes les données que 20 ans tout au plus !

 

D’autres parts, Mathematica est installé chez moi dans la partition qui supporte W 7, un disque => une partition dans mon organisation hors service pour le moment, je suis bien embêté depuis près de 3 semaines parce que j’ai du mal à me résoudre à tout reformater, voir acheter un nouveau PC, le mien à plus de 10 ans.

 

Ma lecture de ‘Ovnis et Conscience’ avance doucement, au gré des déplacements en avion, maintenant en deuxième partie, et je comprends ton enthousiasme quand tu nous avais dit l’avoir lu, je le partage aussi. Il est même devenu mon dessert intellectuel. A part les écrits du Grand Jacques (Vallée), je crois bien pour le moment n‘avoir rien lu d’aussi fouillé, clair et abouti en termes de recherche fondamentale sur le sujet.

 

Alors, sans chercher à me flatter, cela peut expliquer l’agacement de beaucoup d’ufologues, pourtant à la recherche de ce qui nous dépasse : ils ne mettent pas la barre assez haut. "Les extra terrestres ont une intelligence et une technologie supérieure à la nôtre… », et touti-quanti, s’aiment-ils presque tous à répéter… comme des perroquets".

 

(Bien heureusement qu’il n’y ait pas eu un échange avec les Mousquetaires de l’Ufo, comme pour la Marine à Marseille dite à la façon d’Escartefigue : « … tus sais ce qu’ils te disent, les… ». Mais non, ils n’ont pas relevé. GC)

 

Eh bien, quand des petits ‘Sapiens crétins’ osent une piste originale, cohérente, sans à priori et pourtant schématiquement simple, ils rejettent en bloc à cause de détails assimilés à des raccourcis parce que la plupart ne les comprennent peut-être même pas.

 

Je peux te paraître dur, mais c’est un schéma de comportement classique. C’est souvent le plus concerné en tant que bénéficiaire d’une nouveauté qui la rejette. C’était par exemple le cas de la loi sur l’avortement, les classes populaires manifestaient leur opposition dans la rue alors que les femmes riches avaient les moyens de se faire avorter incognito à l’étranger…

 

Une loi universelle émerge du bouquin Ovni et conscience, qui sous tend l’importance et la véritable identité de l’homme et de la femme, dans l’ordre universel, eh bien non. Ce qui échappe à nos sens communs et notre réalité ordinaire ne peut être qu’un non sens ! Le phénomène Ovnien nous dépasse, soit, mais il ne faut pas sortir des habitudes de penser pour l’expliquer, voilà le schéma, le dogme établi… par qui ? Par ceux qui disent chercher mais ne trouvent rien d’abouti.

 

Tout cela serait assez rigolo si pendant ce temps là, les véritables chercheurs ne s’en prenaient pas plein la figure par ceux là mêmes qui devraient les remercier d’élargir l’horizon cognitif. Avec ma « tecno-merda-informatica » branlante, je ne vois qu’une seule adresse, j’espère qu’il n’y a pas d’opposants psycho rigides dans la liste des destinataires. Mais, au cas, où… après les fleurs, le vinaigre disons que c’est de l’objectivité.

 

(Dans drôle de drame, Louis Jouvet disait : « A force d’écrire des choses horribles, les choses horribles arrivent par arriver ». Les fictions réalistes peuvent faire franchir un pas de plus vers une dissolution plutôt que de susciter une prise de conscience… ne pas aller à contresens sur toute la longueur de l’autoroute ! GC)

                                                                                      

Le peu que j’ai lu du bouquin me fait penser pour l’instant à une critique négative. L’argumentation ne s’appuie pas sur un panel de témoignages assez large pour présenter la théorie comme universelle. Il s’agit d’abord d’un concept et à en trop intellectualiser son développement il y a le risque de l’enfermer dans une bulle spéculative. La confrontation expérimentale, notamment par les faits témoignés, risque d’être douloureuse, même si elle explique convenablement certains cas.

 

Il me parait donc déjà indispensable d’avoir une analyse comparative sur de grands échantillons ou mieux, des expériences ‘neuro je ne sais trop quoi’ pour verrouiller autant que faire se peut les propositions avant d’aller plus loin. Ben oui, comme le disait Sagan, plus une révélation est déstabilisante, plus l’argumentation doit être solide pour la rendre crédible. Le hic, c’est que le niveau abordé le plus tangible est à celui des neuro sciences, où il y a encore comme qui dirait des incertitudes. Les auteurs du bouquin sont donc condamnés à marcher à la frontière de la connaissance.

 

Des borders line ? Oui, des pionniers… des vrais chercheurs, tout simplement !...

 

@ Philippe Solal à 17h26 : Bonjour Gilles, je suis très sensible à la critique bienveillante que tu fais d'Ovnis et Conscience dans ton dernier mail et t'en remercie. Comme tu l'as compris, ni moi ni aucun auteur de cet ouvrage ne prétend détenir ‘LA’ vérité sur le phénomène Ovni qui est bien plus mystérieux que l'on avait cru au départ. Mais je suis certain d'une chose, la donnée "conscience " a trop souvent été négligée jusque là par la recherche ufologique, et pourtant c'est l'une des clefs, la clef de ce phénomène. L’important était de comprendre que cette clef ne nous conduit pas à un vulgaire psycho réductionnisme et encore moins à la négation de la matérialité du phénomène sa composante physique.
Enfin je me permets ici de reproduire ce texte bref que j'ai rédigé aujourd'hui sur ma page Facebook : La question de la preuve.

 

« Tout chercheur pourra proposer n'importe quelle démonstration la plus brillante qui soit (je parle en général, je ne parle pas de moi, là !), si on ne peut ensuite valider ses hypothèses d'une manière ou d'une autre cela restera de la pure spéculation. Avec l'HET, au moins c'était simple, on repère la planète et on envoie des signaux. Zeta Reticuli ou autres va bien finir par nous répondre. Mais dès qu'on fait intervenir des univers inter dimensionnels ou (comme moi) notre propre transcendance, quelle preuve peut-on apporter ? Pas question de travailler sur ses états modifiés de conscience en devenant tous des fumeurs d'ayahusca et même ce moyen là, en plus d'être dangereux, serait inopérant car la critique sceptique aura beau jeu de dire qu'il s'agit de pures hallucinations. A nous de trouver les procédures qui permettent de valider le cadre (physique de la conscience et de l'information) et de trouver d'autres critères que ceux de la démarche expérimentale. J'ai ma petite idée sur la question, mais il est encore trop tôt pour moi d'en parler. Sans cela, la résolution du mystère des ovnis sera d'ordre purement initiatique et donc individuelle... »

 

@ Gilles Lorant à 18h51 : Oups ! Tu n’étais pas dans ma liste, du moins ce que j’en voyais… est-elle la même que celle qui apparaît ci-dessous dans ton mail ?

 

Enfin, bon, quand je reconnais la sincérité d’une démarche (sinon la commedia del arte répond à la comédie humaine) je suis moi aussi sincère, et tu dois maintenant connaître ma fibre après nos échanges, et il n’est pas question de se pervertir dans le camouflage, n’est-ce pas ? FaceBook n’est pas un réflexe chez moi, mais il faudrait que je regarde ta page de temps en temps. L’important n‘était pas. Il est et demeurera tant que tous les gens qui sont curieux du phénomène n’ont pas tous lus et compris. Il faut mettre en avant tout le temps cette clé de lecture.

 

Tu abordes l’aspect de la méthode probante par le contraste avec la quête plus classique et matérialiste : justification utile dans un premier temps mais qui devrait devenir vite secondaire. En effet, des gens comme Pierre Letzkus, il t’avait pourtant répondu assez sèchement la première fois, et un ami à lui, allias Marc Auburn, pseudo d’auteur qui souhaite l’anonymat pour raison professionnelle, passer par Christel Seval qui le publie, me semblent avoir la capacité à concevoir, élaborer une procédure probatoire de par leur pragmatisme et leurs dons.

 

En ce qui me concerne, tu as du le remarquer dans nos échanges, j’ai aussi une certaine expérience de la transcendance, dont j’essaie de formaliser les événements de manière compréhensible par tout un chacun en plus d’investiguer en permanence pour corroborer par des connaissances ou faits tangibles ce que j’y apprends. Alors, je vais peut-être te surprendre, mais le meilleur moyen que je connaisse pour avoir ce que tu souhaites, à condition toutefois de penser uniquement à l’amélioration pour les autres, auxquels tu te mets en quelques sorte au service en t’oubliant : abnégation de soi, c’est de le demander… à toi !

 

Certains appellent cela la prière, sauf que je me suis aperçu que Dieu, c’est nous ou une partie de nous liée aux parties transcendées des autres, quelque chose comme çà. Mais une chose est sure, si nous sommes sincères, çà marche, la réponse, le contexte permettant l’événement lié à la solution, se met en place de manière surprenante et assez rapidement. Alors, je crois qu’il faut, avant de commencer, te demander en ton fort intérieur s’il est vraiment utile et profitable pour tout le monde d’avoir la preuve que tes idées sont justes, indépendamment de la satisfaction personnelle que tu pourrais en tirer. Çà parait simpliste, allez, même un relent obscurantiste de culture judéo chrétienne, mais j’insiste sur l’aspect mental de la sincérité. Parce que quand on ne triche pas avec cela, les pensées deviennent beaucoup plus retors et vagabondes qu’on le croit, et çà complique tout, ce qui peut aller jusqu’à provoquer l’effet contraire à celui souhaité. Il n’y a rien de mal à ne pas se sentir prêt, trop préoccupé par soi même, plusieurs tentatives sont nécessaires au début, tu as d’ailleurs commencé puisque tu réfléchis au problème. C’est une façon simple et naturelle, sans création de scories ou effets collatéraux néfastes qui, en plus, développe ou bien renforce la spiritualité inhérente à chacun. Çà ne fait jamais de mal.

   

Alors, tu arriveras toi-même à la meilleure solution pour les autres, et elle pourrait bien te surprendre. Tu comprendras alors pourquoi ceux qui savent ne disent souvent rien… En ce qui me concerne, en tout cas, oui, je crois que le phénomène ovnien même quand il est manifesté est d’ordre intime, peut-être même initiatique, en effet. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement selon les idées que j’ai pour l’instant compris dans le bouquin, puisque le phénomène passerait par les dédales de notre conscience transcendée avant de se manifester ?

 

Je constate que tu n’as pas mis Pierre Letzkus en copie, peut-être serait-il préférable de l’ajouter à la liste si tu me réponds, par respect pour lui, puisque je le cite.

 

@ Philippe Solal à 19h34 : Ah que ton message me fait plaisir, Gilles, et je te le dis sans fard ni flatterie feinte.  Tu as parfaitement compris là où je veux en venir, je dirais plutôt là où mes recherches me mènent, à mon corps défendant parfois.  Et je jubile littéralement quand je lis que tu écris :

 

« Dieu, c’est nous ou une partie de nous liée aux parties transcendées des autres ».

 

C’est là où j’aboutis, moi, le mécréant, l’ancien athée pas communiste mais presque, et ce changement intérieur est chez moi vertigineux. Toute la problématique OVNI est bien plus importante pour chacun d’entre nous qu’une visite entre races de planètes différentes. Elle concerne notre place dans cette vie, sur cette planète, le rôle que nous avons à y jouer, le rapport au divin, le sens de la vie, notre destination après notre mort terrestre. Rien que cela ! Et je rajouterais : notre rapport aux défunts qui sont toujours là, mais invisibles pour nous.

 

La problématique OVNI n’en est qu’un aspect et la “porte” par laquelle nous sommes reliés à l’invisible est notre propre inconscient, vrai “cordon ombilical”, vraie porte des étoiles.

 

Tu as raison d’écrire qu’un vrai travail sur soi est le premier pas pour aller vers la Source de ce qui se manifeste ainsi, un travail où se conjuguent amour et abnégation, ouverture à l’Autre et à ce qu’il porte en lui.  En ce qui me concerne, comme chercheur, je vais explorer le sens éminemment historique des manifestations d’Ovnis. Je veux dire : le sens que ces manifestations possèdent par rapport à l’histoire collective, l’Histoire avec un grand H, mais aussi l’histoire individuelle propre à chaque témoin, chaque sujet, car aucune observation d’o

Ovnis n’est, à mon sens, due au hasard. Elle est voulue et fait sens par rapport à son histoire personnelle. Certains l’ont compris depuis longtemps déjà, mais il faut maintenant le montrer et cette démonstration peut-être faite de manière magistrale.

 

 

Oui, je mets Pierre Letzkus en copie, je n’avais fait que “répondre à tous”.  Merci pour la qualité de ces échanges que tu me permets d’avoir avec toi.

 

@ Jean Claude Venturini à 19h41 : Bonsoir Gilles et toutes, tous. Il faudrait fouiller, mais je ne pense pas qu'il y ai une loi pour que 2^p -1 ou 2^p  +1 soient premiers si p est premier. Ca marche dans certains cas, comme aussi pour 3^p  -2 ou 3^p  +2. et sans doute pour une infinité de cas.

 

Sinon pour Ovnis et Conscience il est clair pour moi que tout réside dans la nature fine du réel et de sa perception au niveau de toutes les "sortes" de consciences. Dire que tout est conscience à l’opposé de tout est matière.

 

Si tout est seulement conscience alors on voit quel saut théorique important il reste à franchir :

 

Et comment l'aborder ?

 

@ Gilles Lorant : La nature fine du réel ? Il semblerait qu’il n’existe pas vraiment. Çà ressemble à un possible figé le temps d’un instant (qui peut paraître infini dans un temps linéaire), au gré d’un méta truc logé dans une couche informationnelle indissociable de l’univers (qui peut paraître infini quand on est piégé dans sa composante ‘matière’).

 

Bref, une vue de l’esprit donnant l’illusion du vrai, laquelle conforte l’idée carcérale qu’on est matériellement un rien coincé entre des infinis qui nous forcent à chercher dans les mauvaises directions. Ce réel là est flippant à en donner le tournis.

 

Mais si tu te fais chatouiller l’hypophyse (il y a des expériences faisant intervenir des stimuli électriques entre d’autres parties du cerveau pour donner pleins de sensations identiques aux expériences de décorporation, extases, enfer, j’avais vu cela dans Internet), tu verras que le pied existe aussi, ce qui permet de tout relativiser.

 

@ Pierre Letzkus à 22h23 : Bonsoir à tous. A la remarque de Gilles, "Dieu, c’est nous ou une partie de nous liée aux parties transcendées des autres». J'enfonce le clou et j'en remets une couche sur les ouvrages de Dolorès Canon. Même si elle est n'est pas traduite en français elle est des plus abordable dans son écriture anglaise, avec un style que je trouve horrible mais bon, on ne peut pas être écrivain, hypno thérapeute et pionnière. Et ce qu'elle raconte va complètement dans le sens de ce que vient d'écrire Philippe.

 

Rapide résumé de Dolorès et ses travaux : Elle a découvert par le biais d'une méthode de transe profonde, le moyen de rentrer en contact avec note "être supérieur" qu'elle nomme Subconscient, une sorte de "super âme", intemporelle, trans dimensionnelle, qui vit plusieurs incarnations en même temps et répond aux questions qu'on lui pose à travers la personne en transe. Ce phénomène de transe permet même de communiquer avec d'autres âmes ou personnes vivant dans notre "passé". Le subconscient jouant le rôle de pont inter-temporel et inter dimensionnel. Les Gris et autres reptiliens, tous comme les humains, sont des âmes vivants des expériences à travers des véhicules physiques. La mort est une étape de retour vers la "source",  Dieu, qui permet à ce dernier de se découvrir à travers l'expérience qu'il fait de lui-même, principe que l'on retrouve dans l'hindouisme ou encore la théosophie, au delà du cycle des incarnations des âmes en tant qu'étincelles divines ; l'objectif des âmes est de revenir s'intégrer dans Brahmâ et s'extraire du cycle du karma. Là où l’œuvre de Dolorès est puissante, c'est qu'elle a recueilli ces informations en 40 ans de pratique à travers le monde, à une époque où les aspects spirituels trans dimensionnels étaient loin des pensées de tout un chacun, et donc de ses patients. 

 

Bref, Dolorès Canon tout comme Stan Grof sont peu connus en France et les faire connaître permettrait de faire avancer grandement les échanges autour du phénomène Ovni et le faire sortir de son ornière tôle et boulonnerie, même si celle-ci en est aussi une réalité, mais pas la seule.

 

@ Philippe Solal à 22h36 : Je ne connais pas les écrits de Dolorès Cannon mais ce que tu viens d'écrire sur elle, Pierre, me donne très envie de m'y pencher et très vite. Je reproduis ici une partie du message que je viens de t'envoyer en propre car je pense que cela clarifiera encore un peu plus ma position théorique :

 

« On m'aurait dit, il y a encore peu de temps, que la voie de la  spiritualité devait être suivie, j'aurais ri au nez de celui qui  m'aurait dit cela ! Et pourtant ! Maintenant cela me crève les yeux mais  cela rend les choses plus compliquées encore car cela nous fait sortir  de la voie scientifique classique et de ses procédures de validation. Je  suis avant tout un épistémologue, passionné par la science et  l'histoire des sciences et je me trouve face à un problème qui dépasse  les cadres de la raison scientifique telle qu'elle s'est constituée depuis 400 ans, depuis Galilée.

 

Je veux privilégier une voie qui  soit intersubjective, partageable, communicable. Les voies dites  "initiatiques" ne m'intéressent pas car elles excluent par principe le  discours croisé et la connaissance objective. C'est donc sur  l'épistémologie de la démarche que je voudrais maintenant concentrer mes  efforts, en particulier en étudiant le rapport entre l'histoire (collective et individuelle) et les manifestations d'Ovnis, surtout les  vagues d'Ovnis. Le modèle que je privilégie, celui d'une  symptomatologie, est une première approche, un premier cadre qui rend  raison de la forme insolite et absurde sous laquelle les manifestations  se produisent dans les vagues, type France, automne 1954. Car, puisque  tu es psychologue, tu le sais mieux que moi, l'inconscient est une  machine à fabriquer de l'absurde, du non-sens. Mais derrière le sens  manifeste il y a un sens caché.

 

Articuler une métaphysique de  l'âme à une théorie de l'inconscient est un pari audacieux, mais c'est à  mon avis le seul moyen pour éviter de retomber dans le  psycho réductionnisme que je rejette catégoriquement.

 

Bref, je ne  sais pas si j'ai été clair dans ce que je viens d'écrire mais je  confirme que je suis en accord avec toi. Il faut réfléchir aux modes de  légitimation et de validation des modèles d'explication proposés ! »

 

@ Pierre Letzkus à 23h09 : Je ne sais plus si j'avais envoyé ce document, il résume les travaux et les ouvrages clefs de Dolorès Cannon. A lire pour se mettre l'eau à la bouche !

 

(Un document rare concernant une grande hypno thérapeute de notre temps qui a travaillé sur les mémoires les plus profondes enfouies dans l’être humain. « Rare » pour le public francophone, car, malgré ses dix-sept ouvrages et leurs traductions en vingt langues, rien n’est disponible aujourd’hui en langue française ! Dans ce document exceptionnel, Dolorès Cannon évoque les techniques d’hypnose pour entrer en transe profonde et accéder à des informations jusque-là inaccessibles. D’où venons-nous ? Pourquoi sommes-nous sur Terre ? Qu’est-ce que la conscience ? Qu’est-ce que l’âme ? Qu’y a-t-il après ce que l’on nomme ‘la mort’ ? A-t-on déjà vécu ? Existe-t-il d’autres mondes et d’autres êtres intelligents qui interagissent avec nous ? A ces questions existentielles, que beaucoup se posent au cours d’une vie, certains êtres plus éclairés que les autres ont trouvé des réponses. Ce document fait… 55 pages. GC)

 

Petites remarques épistémologiques de fin de soirée :

 

- Les savants au procès de Galilée refusaient de regarder dans sa lunette car cela remettait en cause la conception Ptoléméenne de l'univers ... "c'est un défaut de lentilles".

 

- Jung s'était fait jeter par Freud avec son approche d'inconscient collectif.... S’appeler Freud et partager son inconscient avec un autre qui aurait alors su qu'il était libidineusement amoureux de sa mère ? Ach ! Horreur !

 

- Parler de spiritualité dans un monde qui la confond avec la religion, c'est un pari osé... et mettre çà en lien avec le phénomène Ovni pour le faire admettre à une population lambda relève du pari d'alcoolique, ou défi de fin de soirée arrosée.

 

@ Gilles Lorant à 00h17 : J’abonde, je me pâme… Heu ! J’arrête quand même là mais suis complètement d’accord ; il faut lire Dolorès et Grof, surtout quand on aime le béret et la baguette.

 

 

J’y va t’y… j’y va t’y pas ? Si j’y va, qu’est-ce que ça m’fra ?

 

 

2016/01/27 à 16h43 @ Vincent Leroux : Marc Auburn et les sorties hors du corps.

 

Trois vidéos de Marc Auburn sur les sorties hors du corps :

Quelles sont nos possibilités hors du corps ?

 

https://www.youtube.com/watch?v=xtSZ1hJubGU

 

Les prétendus dangers de la sortie hors du corps.

 

https://www.youtube.com/watch?v=hsGeZ0SEVGM

 

Problèmes rencontrés par les voyageurs.

 

https://www.youtube.com/watch?v=eNI3eSAz4jI

 

 

2016/01/27 à 17h12 @Gilles Lorant : Merci beaucoup Vincent, je n’ai toujours pas lu le bouquin et quand je vois le pavé, je me dis que ce n’est pas pour tout de suite, alors qu’avec des vidéos… excellente idée de Marc Auburn, dont le nom devait rester je crois discret selon le souhait de l’auteur. Alors, comme le disait Pierre dans un mail, maintenant, à vos marques, prêts ?... Go vers l’Astral

 

2016/01/27 à 17h33 @Pierre Letzkus : Pour la petite info, ce sont des vidéos qu'il a fait au débotté, il est prévu d'en faire de meilleure qualité, surtout pour le son. A part çà, Marc organise des séances de Lucia, un dispositif très intéressant qui provoque, via une stimulation de la glande pinéale, des états de conscience modifié, et ça peut aller assez loin. Les effets se produisent dès les premières secondes : visions colorées, formes géométriques, écritures, jusqu'à des projections dans l'espace. Son but est d'offrir au plus grand nombre la capacité de voir qu'il existe d'autres réalités et susciter un éveil spirituel. Pour le moment ça semble bien parti.

 

http://www.zome-bienetre.fr/activites-bien-etre-relaxation-zome-moncaut/lumiere-lucia-n3

 

2016/01/28 à 07h36 @Vincent Leroux : Merci pour ces infos Pierre, je ne connaissais pas du tout le dispositif Lucia. Tu as pu tester ce dispositif ?

 

@Pierre Letzkus : Je dois aller le tester en privé chez Marc avec un ami, en Mars je pense.
Je compte justement en évaluer les effets sur moi et sur les autres participants. Le but étant de constater l'impact de
Lucia sur le plan énergétique et les différents niveaux spirituels des utilisateurs. Marc utilise d'autres choses comme la Sound Table de l'IAC et d'ici là il aura je pense reçu d'autres équipements. Ca va être sympa comme audit. Je pourrai en faire un retour au groupe ou à des intéressés en particulier pour ne pas polluer les boites mail inutilement.

 

@Vincent Leroux : Oui ça devrait être chouette je pense le aussi. J'aimerai bien tester ces dispositifs. Je suis partant pour un retour en ce qui me concerne.

 

@Cristel Seval : Ma compagne et moi avons eu la chance de tester les appareils de Marc avec son jeune complice Pierre Emmanuel qui fait des SHC - sorties hors du corps - depuis ses 20 ans, il en a 23 je crois aujourd'hui.

 

La Sound Table, sur une échelle de 1 à 10 je la situe à 3. Très agréable. Des frissons énergétiques vous parcourent le dos, la nuque, le chakra coronal et pinéal commencent à s'activer. Lucia est beaucoup plus puissante. Malheureusement interdite aux épileptiques, et ma sensibilité à l'épilepsie photosensible est trop élevée... Donc je n'ai pas pu aller jusqu'au bout des 3 premiers tests de 2mn chacun, avec des spasmes musculaires et autres, très désagréable pour moi, sinon agréable pour tout le monde. Il n'empêche qu'avec seulement 5mn sous la lampe, mes chakras troisième oeil et coronal se sont activés fortement pendant 48h, des chakras également dans les paumes de main. L'IAC dit qu'ils existent et sont importants.

 

Ma compagne a décollé pendant 24h, shootée comme si elle avait pris une drogue sympa. Il est certain que Lucia dynamise les centres énergétiques de façon puissante. Cela suffit à certains pour vraiment décoller - sorties hors du corps, rencontre avec des entités, des décédés - Le but de Marc est de concocter un cocktail d'outils, technologie + entraînement, pour permettre au plus grand nombre, sur de courts séjours, entre 2 et 5 jours, afin d'obtenir des résultats probants.

 

@Pierre Letzkus : Merci Christel pour ce retour en direct. Je te confirme l'existence des centres, il en existe plusieurs. Lors du salon des Mystères et de l'Inexpliqué 2 à Lyon, ont avait créé un peu l'événement au stand de Marc car Pierre Emmanuel faisait venir plein de personnes pour que je leur ouvre ces centres et leur montre comment ressentir les choses, les objets, les personnes à distance, yeux ouverts ou fermés. Mais de là à dire qu'ils sont importants... il y en a d'autres qui le sont tout autant !

 

Mon témoignage :

 

(C’est compliqué. Compliqué de camper sur un terrain aussi minuscule, un coin où l’ombre semble toujours le disputer à la clarté et pourtant faire surgir un monde immense contenant toute une palette d’émotions et de sensations. On pourrait même y trouver du réconfort dans la chaleur des étoiles par des attitudes et des gestes des plus simples sans s’embarrasser par des misérables tas de petits secrets bien timides. Et pourtant pour de nombreux, sur le point d’entrer dans la nuit des temps, ceci semblerait apporter un peu de lumière, certes fuyante et qui n’éclaire que faiblement mais éclaire tout de même la boussole d’individus en risque de mal ou de bien, par d’autres, les sceptiques et leurs arguments car le scepticisme prévaut encore parmi les scientifiques et les intellectuels, à des degrés variés, puisqu’il n’y a encore aucune preuve solide, ballottés en des sentiments confus laissant aux personnages témoins souvent peu de temps d’occuper pleinement même charnellement, l’acharnement à domestiquer ce système captivant.

 

Il fur un temps, à un tournant de ma carrière professionnelle et du départ sans prévenir d’un soir au matin d’un de mes enfants, ma fille, qui me laissa dans un désarroi complet et ne sachant plus quoi faire ! A l’époque, je pratiquais un sport de combat et passais des examens de degré. Mon ami et maître s’aperçu que je n’avais plus la maîtrise nécessaire et de moi-même. Il me prit donc en main et en plus d’une rééducation d’ordre spirituelle, physique aussi, il était ostéopathe, de marches commandos en tant qu’anciens tous les deux (marcher 100 pas puis courir 100 pas, ainsi de suite sur des raids de 15 à 20 km, avec un sac progressivement chargé sur le dos. A la suite de cet exercice, on peut aller loin, bien entraîné avec cette technique là). Et puis il me mit en main un ouvrage de Marcel Rouet sur la ‘Relaxation Psychosomatique’, de la conscience du corps à la maîtrise du mental, vers l’auto hypnose, vers la recherche d’un nouvel équilibre par auto concentration. Au bout de quelques jours de maîtrise de la respiration, de la prise de conscience du rythme, j’arrivais à imaginer la mise en place de fleurs dans un pot rempli d’eau et de le faire tourner sans que l’eau et les fleurs se renversent. M’imaginer à faire tourner les aiguilles d’une horloge dans un sens ou dans un autre, la mettre à l’heure de façon virtuelle. (Il faut essayer, sans entraînement, ça n’est guère facile).

 

Et puis j’en arrivais à une technique de sortie hors du corps, un paragraphe en parlait !

 

Un soir donc, je m’allonge sur un tapis de culture physique au sol et m’entraîne à mes exercices habituels. La méthode a été bonne, j’ai repris du punch et même perdu quelques kilos superflus. Je décide donc de tenter l’expérience de la SHC. Rien à faire, ça ne fonctionne pas. Par la suite, je réitère plusieurs fois, rien à faire non plus.

 

Et un soir, je rentre de mon travail assez préoccupé et fatigué. Je m’allonge sur notre canapé et procède à mes exercices habituels, par habitude. Les exercices de relaxation me sont devenus quasiment automatiques, même dans le métro et le train que j’emprunte pour aller à mon travail, à cette époque. Je crois m’endormir mais en réalité, je flotte, puis je vole, dans la pièce, en dehors de notre maison, je vois le jardin, je monte et peux observer le sol. Bientôt je me déplace dans l’espace et m’éloigne… m’éloigne… A cet instant, je prends peur et je veux cesser cette expérience involontaire mais j’ai des difficultés à revenir, j’ai l’impression de lutter contre quelque chose qui m’empêche de revenir.

 

Et puis je me réveille. Je suis tombé du canapé en me débattant comme si je luttais contre quelqu’un. Mon épouse regardait la télévision, elle s’inquiéta du bruit que j’avais fait en tombant sur le parquet et s’est mise à rire en constatant ce qui m’était arrivé.

 

Etait-ce un rêve ou une réalité ?

 

Autant dire que je n’ai jamais renouvelé cette expérience ! GC)

 

Un autre témoignage :

 

« … j’ai expérimenté ce que je pense être l’ouverture de la Kundalinî… un après midi j’avais eu le cerveau mis un peu sens dessus dessous par la lecture du ‘Le Second Anneau du Pouvoir’ de Carlos Castaneda dont j’ai tout lu de ses ouvrages. Pourquoi particulièrement ce jour là, cette lecture m’a fait un tel effet, alors que l’on peut penser à présent que Carlos n’était qu’un merveilleux conteur.

 

Le soir, allongé pour dormir, après une court relaxation lié à des respirations lentes, respiration pranique, et seulement attentif à la perception de l’air qui passe dans les narines, quand ma conscience est devenue beaucoup plus perception que réflexion, j’ai senti là à la base du tronc comme un petit fourmillement.

 

Alors un choix s’est présenté à mon esprit. Je devais dire : Oui, j’y vais. Non, je n’y vais pas. Avec une conscience forte que je pouvais revenir en arrière. J’étais comme dans un équilibre instable entre deux états. J’avais précisément l’image d’une aiguille de balance à deux plateaux qui devait basculer du côté gauche au côté droit si je disais Oui.

 

J’ai dit Oui, j’y vais. Alors instantanément cette décision a déclenché un immense fourmillement qui, partant de la base du tronc irradiait tout le corps, presque mieux qu’un plaisir sexuel. Je me suis dit « Merde ! Ça existe ! Et personne ne le sait ! » Un peu comme à un jeune âge où on découvre le premier orgasme. Ma respiration lente a pris un rythme très particulier différent de la respiration précédente sans que je le décide, mes yeux se sont révulsés, j‘ai senti dans ma tête comme quelque chose qui voulait sortir à la même cadence que ma respiration. Je sentais quelque chose qui montait lentement le long de ma colonne vertébrale. Tout cela en s’accélérant, et mon cœur aussi, et j’ai eu peur, donc j’ai arrêté le processus. C’est simple à arrêter car il suffit d’arrêter l’état de relaxation. Mais la suite, c’est que je n’ai pas dormi de la nuit car chaque fois que le sommeil me gagnait, le processus se remettait aussitôt en route, les fourmillements et la suite. Je n’ai pas vraiment réessayé depuis, mais parfois je ressens ce petit fourmillement à la base du tronc. Je sais comme ça qu’il est toujours là.

 

Un jour j’ai palé de cette expérience avec quelques amis, et il y avait là un pharmacien qui m’a dit avoir fait la même expérience avec la même lecture, "Le Second Anneau de Pouvoir".

 

Mais lui a été plus loin que moi. Il est sorti de son corps.

 

En fait, j’ai eu peur de ce qui m’attendais de l’autre côté ! »

 

 

 

 

Un phénomène étrange dans le ciel Perrigny sur l'Ognon

 

 

2016/01/29 à 18h28 @Jean Claude Venturini : Vu un article sur Le Lien Public.

 

« Que s'est-il passé samedi soir, vers 18h30, dans le ciel de Perrigny-sur-l'Ognon ? Mystère. Mais Guy et Eliane Rondot sont encore très marqués, ce dimanche matin, par ce qu'ils ont vu hier.

 

A 18h30 donc, Guy se trouvait dans sa cour lorsqu'il a aperçu "une grosse boule orange scintillante, trois fois plus grosse qu'un avion". Une différence de taille que l'homme peut assurer puisqu'il certifie qu'un avion est passé dans le ciel juste après la première boule.

 

Le phénomène se répète quelques minutes plus tard.

 

C'est à ce moment-là qu'Eliane découvre elle aussi ce qui traverse le ciel de la commune. « J'étais en train de fermer les volets quand j'ai entendu mon mari crier. Il me disait de regarder le ciel et c'est alors que j'ai vu ce cylindre orange qui brillait. Je suis partie couper le son de la TV, il n'y avait plus aucun bruit. Cette chose superbe donnait l'impression de glisser dans le ciel et ne laissait aucune trace derrière elle. »

 

Et le couple n'est pas au bout de ses surprises. Car, selon leurs dires, trois autres "boules ou sphères" sont apparues une à deux minutes plus tard. Toujours avec le même silence et la même forme. Avant de disparaître à l'horizon vers le sud. Deux autres témoins ont vu le même phénomène passer à Seurre à 40 km.

 

Ce dimanche, le couple se demande toujours de quoi il peut s'agir. Et regrette de n'avoir pas

eu le réflexe de prendre en photo ce qu'ils ont vu. D'autant plus que ni la gendarmerie ni la société d'astronomie de Bourgogne n'ont eu de signalement de la sorte pour le moment. Ce qui n'empêche pas Guy et Eliane d'être confiants : "C'était tellement impressionnant, on ne pouvait pas le rater. D'autres gens ont forcément vu la même chose..."

 

Et justement, à peine notre article était-il publié que Sophie Petitjean, une internaute, nous contactait. « Mon copain et moi-même avons vu la même chose mais dans le ciel de Seurre en regardant dans la direction de Chamblanc. Nous n'avons pas de photos, je conduisais et le phénomène a rapidement disparu », explique-t-elle. 

 

Et si c'était la Lune ? 

 

D'autres internautes sont, en revanche, plus sceptiques et avancent une hypothèse : la Lune. En effet, celle-ci était pleine samedi soir et avait une apparence un peu différente que d'habitude. Parmi eux, Lionel raconte : « Nous étions sur l'autoroute A38 avec ma famille. Je me rappelle avoir dit aux enfants : Regardez, c'est la pleine Lune, elle est 10 fois plus grande que d'habitude. Elle était orange et brillait à l'entrée de Dijon. »

 

Une théorie que rejette vigoureusement Sophie : « Cette chose avançait doucement et je peux certifier qu'il ne s'agissait pas de la Lune qui se trouvait à ce moment là plus à l'ouest de la position de ce phénomène. J'ai aussi lu sur Facebook que des gens songeait à des lanternes thaïlandaises. Pour en avoir déjà vu, je peux certifier que cette chose brillait bien plus qu'une lanterne ».

Témoignages à adresser à cette adresse lbpredacweb@lebienpublic.fr avec photos éventuelles. A. Manceau

 

(Mais ça se complique dans le courrier des lecteurs, d’où l’on peut remarquer la valeur de témoignages mensongers. Serait-ce du debunking patenté ? GC)

 

- … ces fameuses lumières dans le ciel ? Oui elles étaient bien présentes. Un groupe de personne ont fait décoller quelques lanternes qui fonctionnent avec une petite flamme. Mon fils nous a alerté lorsque la sirène des pompiers a retentie qu'il y avait du feu en bas de notre rue. Nous avons alors vu ce fameux groupe faire décoller ses lanternes et nous avons profité du spectacle...

 

- … admettons que ce soient des lanternes thaïlandaises, mais expliquez moi comment elles se sont retrouvées sur Seurre peu de temps après soit plus de 40 Km à vol d'oiseau alors qu'il n'y avait pratiquement pas de vent. De plus comment la sirène des pompiers a t'elle pu retentir alors que cette sirène ne sonne plus depuis longtemps, il existe maintenant des moyens modernes pour appeler les pompiers de garde…

 

 

 

Modèles de lanternes Clownesques Thaïlandaises

 

@Gilles Lorant à 20h01 : Sapristi, Jean Claude, merci ! Tu me donnes là un argument en réponse à ma femme qui rétorque tout le temps à propos des Pans « …je n’en ai jamais vu, moi, et pourquoi on n’en voit jamais en Haute Saône, alors qu’il y a une base à 30 Km ? A cause du Sapeur Camembert, peut-être ? » (1) Elle parle de la petite ville de Lure où elle a résidé au sud de Luxeuil où se trouve la base militaire. Eh bien, les coins relatés dans l’article ne sont pas loin de Lure, où coule justement l’Ognon !

 

Voilà qui me ramène aussi au bercail, après la Californie à San Diégo où il a plu des cordes ces derniers temps ; il parait que c’est par cycles de 14 ans, il a fallu que j’y passe la mauvaise année ! Si tu pouvais trouver aussi un zinzin virevoltant du côté de Téhéran, ce serait bien, j’ai un déplacement prévu là bas dans deux semaines et vu la galère avec mes PC en ce moment, çà fait presque 10mn que je suis sur ce mail, même le clavier déconne maintenant, je dois m’y reprendre à deux ou trois fois par mot.

 

  1. (Meu non. A cause du Sapeur Cancoillotte, fromage local à Clairegoute près de Lure vers la Chapelle Notre Dame du Haut de Le Corbusier. GC)

 


Objet curieux

 

2016/1/16 à 19h29 @Gérard Deforge : J'étais hier  avec Gildas Bourdais dans les studios de la radio RVVS, aux Mureaux, pour enregistrer une émission qui sera diffusée samedi 13 Février à 21h, puis rediffusée Jeudi 18 Février à 13h,  sur la radio  RVVS (Radio Vexin Val de Seine), dans l'émission "Visage", animée par Béatrice Bénard. La radio émet sur le canal 96.2, audible sur Internet.

 

Le soir venu, nous avons participé à l'animation d'une réunion, en tant que conférenciers, dans un local tout à fait surprenant, "l'Astroport", à Bonnières. Il y avait une centaine d'auditeurs !

 

A la suite de la conférence, comme cela arrive souvent, nous avons été contactés en aparté par des  auditeurs, et l'un de ceux-ci m'a en particulier intéressé, un retraité qui selon ses dires, aurait trouvé en creusant son terrain il a de nombreuses années, une figurine métallique, absolument non oxydée, et qui  est demeurée dans l'état où il l'a déterrée. Cette figurine a au moins une particularité étonnante, des mains à 4 doigts et les pieds avec 4 orteils.

 

Je vous joins les photos recadrées que j'en ai prises, avec dans l'une des mains l'une de ces piques que l'on utilise pour les apéros, et qui tient très bien ainsi.

 

J'ai conseillé à ce monsieur de calculer la densité de ce métal. Je vais rester en relation avec cette personne, bien entendu, et je me suis permis de lui conseiller aussi d'aller visiter le Musée des Arts Premiers, quai Branly à Paris. Cela dit, je pense que cette statuette manifestement "féminine" représente une jeune personne récemment enceinte, mais elle a une sacrée allure générale.

 

Je livre ce document à votre étude et réflexion.

 

 

2016/01/31 à 12h12 @Jean Claude Venturini : Il faudrait qu'il envoie ces photos au musée des Arts premiers. Non ? Et aussi Il y a peut-être d'autres "objets" dans son jardin ?

 

@ Gérard Deforge à 12h13 : Je vais lui proposer.

 

@ Pierre Letzkus à 16h14 : Au vu des photos ça semble être des figurines obtenues à partir d'un moulage à cire perdue :

 

http://jfbradu.free.fr/celtes/tresor-neuvy/cire-perdue.htm)

 

(La technique "à la cire perdue" a été inventée par les Gaulois. Le modèle à reproduire est façonné en cire, puis recouvert d'argile (le moule). Pendant la cuisson, la cire fond et s'échappe par des trous (évents) qu'on a aménagés. Le métal en fusion est alors versé dans le moule d'argile où il occupe la place laissée libre par la cire. Après refroidissement, on casse le moule d'argile pour extraire l'objet fondu. On ne peut donc couler qu'un seul exemplaire de chaque modèle avec cette technique. L'objet démoulé peut alors être repris pour le limer, le marteler, le recuire si nécessaire. Ensuite, on  peut décorer l'objet en le gravant, le ciselant ou l'émaillant.

 

Pour les objets importants (grandes statues), afin d'éviter de grosses coulées de bronze, la forme n'est pas faite entièrement en cire mais d'abord en argile qui est, elle même, recouverte d'une couche de cire. La coulée de bronze va ainsi s'effectuer à la place de la cire, entre la forme en argile de l'objet et le moule en argile.

 

Les Gaulois apprécient beaucoup le bronze car à l'état neuf il prend la couleur de l'or. Le bronze reste très utilisé à l'âge du fer pour fabriquer les fibules, les bracelets, les broches, les éléments de char. Les Gaulois pratiquent aussi l'étamage qui consiste à recouvrir un métal d'une couche d'étain pour empêcher l'oxydation.)

 

 

 

Sur les côtés des pieds on peut remarquer une reprise de jointure. Je pense qu'il s'agit de petits jouets. Pour la question de 4 doigts, je pense que l'artiste ne s'est pas pris plus la tête que çà, vue la taille de l'objet et la complexité s'il avait fallu que le pouce tienne jusqu'à la phase de moulage, on voit d'ailleurs que les doigts sont simplement des stries.

Sinon je trouve que le personnage ressemble surtout à un singe, une guenon serait plus exacte.

 

@ Gérard Deforge 17h45 : Peux-tu préciser, dans ce cas, quel est en général le métal utrlisé dans le moule, et qui constitue le corps de la figurine?

 

@ Pierre Letzkus à 18h04 : C'est généralement des alliages de type bronze, un des plus anciens. Mais tous les métaux sont utilisés pour ce type de technique :

 

(Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain, il permet aux hommes de fabriquer des armes plus efficaces que celles en silex. L'étain vient d'Armorique ou de Grande Bretagne et le cuivre des Alpes ou d'Europe de l'est. D'importants courants d'échanges vont ainsi se constituer pour se procurer ces deux matières premières nécessaires à la fabrication du bronze. Outre les armes, le bronze va être utilisé pour fabriquer des outils, haches, marteaux, faux, enclumes, roues, armes et des statuettes.

 

On peut fabriquer un objet en bronze de deux façons :

 

- soit en façonnant le métal par martelage, le métal est rougi dans une flamme pour le rendre plus malléable et le marteler sur l'enclume. Lorsque le métal durcit en se refroidissant il faut le remettre dans la forge pour pouvoir à nouveau le marteler jusqu'à obtenir la forme désirée.
 

- soit en coulant le bronze dans un moule, bronze coulé. Le moule, en argile, est en général fait de deux parties (2 valves) pour pouvoir extraire l'objet après refroidissement. Dans ce cas, on peut réutiliser le moule).

 

@ Jérôme Gorritz à 18h12 : Superbe figurine, montrant une humanoïde, (apparemment) non humain. Probablement une représentation d'une personne vivant sur notre planète il y a bien longtemps parmi une ancienne humanité disparue, ou alors c'est peut-être une personne venant d'ailleurs ?

 

Cela me fait penser en tous cas à toutes les figurines d'Acumbaro.

 

La troisième solution, qui est à mon avis moins plausible pour moi, c'est une fabrication de cette figurine par la personne qui t'aurait fait croire à sa découverte.

 

Je penche cependant plutôt pour l'une de mes deux premières hypothèses. Merci pour ce beau partage archéologique Gérard.

 

 

@ Patrice Galacteros à 18h33 : J'ai fouillé Google Images et je n'ai rien trouvé d'exactement semblable. Il y a des statuettes africaines du Benin ou d'autres venant du néolithique de Sardaigne qui y ressemblent vaguement. Il y a des statuettes  de l'Inde Ancienne (Harappa)  qui ont une vague  similitude ! Mais au final je donne ma langue au chat. !

2015/12/20 @ Georges Metz : Transmission de document vu sur URANTIA

7. — Discours sur le Temps et l’Espace
 
(1439.2) 130:7.4 Le temps est le courant du flot des évènements temporels perçu consciemment par les créatures. Le temps est un nom donné à l’arrangement en succession des évènements, qui permet de les reconnaître et de les séparer. L’univers de l’espace est un phénomène relié au temps quand on l’observe d’une position intérieure quelconque en dehors de la demeure fixe du Paradis. Le mouvement du temps ne se révèle que par rapport à une chose qui ne se déplace pas dans l’espace comme un phénomène dépendant du temps. Dans l’univers des univers, le Paradis et ses Déités transcendent à la fois le temps et l’espace. Sur les mondes habités, la personnalité humaine (habitée et orientée par l’esprit du Père du Paradis) est la seule réalité reliée au domaine physique qui puisse transcender la séquence matérielle des évènements temporels.
 
(1439.3) 130:7.5 Les animaux n’ont pas le sens du temps comme les hommes et, même pour l’homme, à cause de son point de vue fragmentaire et circonscrit, le temps apparaît comme une succession d’évènements. Mais, à mesure que l’homme s’élève, qu’il progresse intérieurement, le panorama de cette procession d’évènements s’agrandit de sorte qu’il en discerne de mieux en mieux l’ensemble. Ce qui apparaissait précédemment comme une succession d’évènements sera considéré alors comme un cycle complet et parfaitement cohérent. De cette manière, l’ancienne conscience de la séquence linéaire des évènements sera de plus en plus remplacée par la simultanéité circulaire.
 
(1439.4) 130:7.6 Il y a sept conceptions différentes de l’espace tel qu’il est conditionné par le temps. L’espace se mesure par le temps et non le temps par l’espace. Les savants s’embrouillent faute de reconnaître la réalité de l’espace. L’espace n’est pas seulement un concept intellectuel de la variation dans la connexité des objets de l’univers. Il n’est pas vide, mais le mental est la seule chose connue des hommes qui puisse, même partiellement, transcender l’espace. Le mental peut fonctionner indépendamment du concept de la connexité spatiale des objets matériels. L’espace est relativement et comparativement fini pour tous les êtres ayant statut de créatures. Plus la conscience s’approche de la notion des sept dimensions cosmiques, plus le concept d’espace potentiel s’approche de l’ultime ; mais le potentiel d’espace n’est vraiment ultime que sur le niveau absolu.
 
(1439.5) 130:7.7 Il doit apparaître clairement que la réalité universelle a une signification en expansion et toujours relative sur les niveaux cosmiques en ascension et en perfectionnement. En fin de compte, les mortels survivants parviennent à l’identité dans un univers à sept dimensions.
 
(1439.6) 130:7.8 Le concept espace-temps d’un mental d’origine matérielle est destiné à subir des expansions successives à mesure que la personnalité consciente qui le conçoit s’élève sur les niveaux successifs des univers. Quand l’homme atteint le mental intermédiaire entre le plan matériel et le plan spirituel d’existence, ses idées sur l’espace-temps sont considérablement agrandies quant à leur qualité de perception et à leur somme d’expérience. L’accroissement des conceptions cosmiques d’une personnalité spirituelle qui progresse est dû à la fois à l’approfondissement de la clairvoyance et à l’élargissement du champ de conscience. À mesure que la personnalité poursuit son chemin vers une conscience plus élevée et plus intérieure jusqu’aux niveaux transcendantaux de ressemblance avec la Déité, le concept d’espace-temps se rapprochera toujours davantage des concepts dépourvus de temps et d’espace des Absolus. Relativement, et selon leurs accomplissements transcendantaux, les enfants de la destinée ultime devront percevoir ces concepts du niveau absolu.

8. Matière, Pensée et Esprit

 

(139.4) 12:8.1 Dieu est Esprit, mais le Paradis ne l’est pas. L’univers matériel est toujours le cadre où ont lieu toutes les activités spirituelles. Les êtres spirituels et les ascendeurs spirituels vivent et travaillent sur des sphères physiques de réalité matérielle.

 

(139.5) 12:8.2 Le don de la force cosmique, le domaine de la gravité cosmique, est la fonction de l’Ile du Paradis. Toute énergie force originelle provient du Paradis, et la matière destinée à former d’innombrables univers circule présentement dans le maître univers sous forme d’une présence de supergravité qui constitue la charge force de l’espace pénétré.

 

(139.6) 12:8.3 Quelles que soient ses transformations dans les espaces extérieurs, une fois que la force est sortie du Paradis, elle continue son voyage en restant soumise à l’attraction sans fin, toujours présente et infaillible de l’Ile éternelle, et tourne indéfiniment avec obéissance et par inhérence le long des perpétuels sentiers d’espace des univers. L’énergie physique est l’unique réalité qui soit fidèle et constante dans sa soumission à la loi universelle. C’est seulement dans les domaines de la volition de la créature qu’il y a eu déviation des sentiers divins et des plans originels. Le pouvoir et l’énergie sont les preuves universelles que l’Ile centrale du Paradis est stable, constante et éternelle.

 

(139.7) 12:8.4 Le don de l’esprit et la spiritualisation des personnalités, domaine de la gravité spirituelle, sont le royaume du Fils Éternel. Et cette gravité d’esprit du Fils, attirant toujours vers lui toutes les réalités spirituelles, est tout aussi réelle et absolue que la toute-puissante emprise matérielle de l’Ile du Paradis. Mais l’homme au mental matériel est naturellement plus habitué aux manifestations matérielles de nature physique qu’aux opérations tout aussi réelles et puissantes de nature spirituelle, que la clairvoyance spirituelle de l’âme est seule à discerner.

 

(140.1) 12:8.5 À mesure que le mental d’une personnalité de l’univers devient plus spirituel — plus semblable à Dieu — il répond moins à la gravité matérielle. La réalité mesurée par sa réponse à la gravité physique est l’antithèse de la réalité déterminée par la qualité de son contenu spirituel. L’action de la gravité physique détermine quantitativement l’énergie non spirituelle ; l’action de la gravité spirituelle mesure qualitativement l’énergie vivante de la divinité.

 

(140.2) 12:8.6 Ce qu’est le Paradis pour la création physique, et ce qu’est le Fils Éternel pour l’univers spirituel, l’Acteur Conjoint l’est pour les domaines du mental — l’univers intelligent des êtres et des personnalités matériels, morontiels et spirituels.

 

(140.3) 12:8.7 L’Acteur Conjoint réagit à la fois aux réalités matérielles et spirituelles, et devient donc par inhérence le ministre universel pour tous les êtres intelligents, ceux-ci pouvant représenter une union des phases matérielle et spirituelle de la création. Le don de l’intelligence, le ministère apporté au matériel et au spirituel dans le phénomène du mental, est le domaine exclusif de l’Acteur Conjoint, qui devient ainsi le partenaire du mental spirituel, l’essence du mental morontiel et la substance du mental matériel des créature évolutionnaires du temps.

 

(140.4) 12:8.8 Le mental est la technique par laquelle les réalités d’esprit deviennent des réalités d’expérience pour les personnalités créées. Et, en dernière analyse, les possibilités unificatrices du mental humain même, l’aptitude à coordonner les choses, les idées et les valeurs, sont supra matérielles.

(140.5) 12:8.9 Bien qu’il soit à peine possible au mental mortel de comprendre les sept niveaux de réalité cosmique relative, l’intellect humain devrait pouvoir saisir en grande partie ce que signifient les trois niveaux fonctionnels de la réalité finie :

 

(140.6) 12:8.10 1. La Matière. Énergie organisée sujette à la gravité linéaire, sauf quand elle est modifiée par le mouvement et conditionnée par le mental.

 

(140.7) 12:8.11 2. Le Mental. Conscience organisée qui n’est pas entièrement soumise à la gravité matérielle et qui devient vraiment libre lorsqu’elle est modifiée par l’esprit.

 

(140.8) 12:8.12 3. L’Esprit. La plus haute réalité personnelle. Le véritable esprit n’est pas sujet à la gravité matérielle, mais devient finalement l’influence motivante de tous les systèmes évoluant d’énergie qui possèdent la dignité de la personnalité.

 

(140.9) 12:8.13 Le but d’existence de toutes les personnalités est l’esprit ; les manifestations matérielles sont relatives, et le mental cosmique intervient entre ces opposés universels. Le don du mental et le ministère de l’esprit sont l’oeuvre des personnes associées de la Déité, l’Esprit Infini et le Fils Éternel. La réalité de Déité totale n’est pas le mental, mais le mental esprit - esprit mental unifiés par la personnalité. Néanmoins, les absolus de l’esprit et de la chose convergent tous deux en la personne du Père Universel.

 

(140.10) 12:8.14 Au Paradis, les trois énergies physique, mentale et spirituelle sont coordonnées. Dans le cosmos évolutionnaire, l’énergie matière domine, sauf dans le cas de la personnalité où l’esprit lutte pour la maîtrise grâce à la médiation du mental. L’esprit est la réalité fondamentale de l’expérience de personnalité de toutes les créatures, parce que Dieu est esprit. L’esprit est invariant et, en conséquence, dans toutes les relations personnelles, il transcende à la fois le mental et la matière, qui sont des variables expérientielles d’aboutissement progressif.

 

(140.11) 12:8.15 Dans l’évolution cosmique, la matière devient une ombre philosophique projetée par le mental en présence de la luminosité spirituelle de l’illumination divine, mais cela n’invalide pas la réalité de l’énergie matière. Le mental, la matière et l’esprit sont également réels, mais n’ont pas une valeur égale pour la personnalité cherchant à atteindre la divinité. La conscience de la divinité est une expérience spirituelle progressive.

 

(141.1) 12:8.16 Plus la personnalité spiritualisée brille (le Père dans l’univers, le fragment de personnalité spirituelle potentielle dans la créature individuelle), plus grande est l’ombre projetée par le mental intermédiaire sur son revêtement matériel. Dans le temps, le corps des hommes est tout aussi réel que leur mental ou leur esprit, mais, lors de la mort, le mental (l’identité) et l’esprit survivent, tandis que le corps ne survit pas. Une réalité cosmique peut ne pas exister dans l’expérience d’une personnalité. C’est pourquoi votre figure de rhétorique grecque — la matière est l’ombre de la substance spirituelle plus réelle — possède bien une signification philosophique.

Retrouvailles

 

@ Guy Coatanroch, En rangeant ma bibliothèque et mes revues, j’ai relu par hasard un article de Joël Mesnard dans LDLN n°412  du mois de mai 2013 :

 

- Mme Odette Leroy s’est trouvée peu après 17 heures dans le cimetière d’Herblay en Val d’Oise. Son mari qui l’accompagnait avait commencé à s’approcher de la sortie quand, se retournant vers elle, il vit à environ 80 cm du sol « deux boules comme des balles de tennis d’environ 8 cm de diamètre, transparentes, avec comme de la fumée dedans ».

 

Ces boules s’élevèrent en diagonale par à-coups jusqu’à environ 4,5 m de hauteur. L’une d’elles continua en ligne droite, se dandinant en montant, tandis que l’autre partait vers la droite du témoin qui les vit s’ouvrir « comme un Babybel, ou comme Pac Man » (c'est-à-dire par rotation autour d’une extrémité d’un diamètre)… et soudain, plus rien.

 

Il n’y avait pas de vent. L’observation avait été brève : trois secondes peut-être. Le témoin regarda autour de lui « pour voir s’il n’y avait pas un gosse qui faisait des bulles de savon ». Il n’y avait personne dans les environs.

 

Mme Leroy alertée quelques secondes (ou fraction de seconde), trop tard, n’a pas été témoin du phénomène.

 

Remarques :

 

Joël Mesnard qui m’avait téléphoné, sachant que j’avais connu Mme Leroy chez Georges Metz ne m’en a pas parlé. Depuis notre rencontre chez Georges, j’ai tenté de communiquer avec elle afin de prendre des nouvelles de sa boule semblable à la mienne. En vain !

 

(Histoires de Boules – La Gazette n°8 du 18 janvier 2016 – GC)

 

- Retrouvé dans mes notes, encore un cas qui pourrait être de synchronisme et de coïncidence guidées par le hasard :

 

Un début d’après midi, je m'entraînais sur mon clavier arrangeur à jouer un genre de pot pourri de valses musette afin de préparer les fêtes de fin d'année entre amis. Je ne suis pas très chaud car je manque de beaucoup de technique, même si je me défends tout de même un petit peu à me distraire par la musique pour passer le temps, mais ils me l’ont demandé. De plus, ça détend !

 

Après Le Dénicheur, suivi de la Complainte de Mackie, Rue de Lappe, Comme de Bien Entendu, La Valse à Dédé de Montmartre etc.… je pense à enchaîner par Panam - Panam car la fin me plait afin de terminer le morceau.

 

Je pense alors à Edith Piaf et à Marcel Cerdan.

 

J’avais 14 ans quand Cerdan est mort dans l’accident où l’avion, un Constellation s’était écrasé sur une île aux Açores. Je me souviens alors d’un air que jouait la violoniste, Ginette Neveu, qui était à bord de l’avion en même temps que lui. De la pièce où je me trouve, je demande à mon épouse :

 

«  -… te souviens-tu de l’air que jouait la violoniste qui est morte avec Marcel Cerdan dans un crash d’avion aux Açores ? C’était l’indicatif d’un Service des Sport sur une radio…

 

Elle me répond :

 

- Descend vite, on parle d’eux à Antenne 2 ! »

 

En effet, ce jour du 11 novembre 2014 à 13h30, Elise Lucet, présentatrice à Antenne 2 parlait avec l’auteur, Adrien Bosc, de son récent ouvrage, Constellation relatant cette tragédie concernant Marcel Cerdan, Ginette Neveu et… Edith Piaf. Si une musique était dans ma tête, je ne connaissais pas le titre afin de retrouver cette œuvre, et exécutée afin de l’écouter. Gilles, adepte du violon me l’a rappelé – ‘La vida breve’ de Manuel de Falla, Danse Espagnole.

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(Si ceci n’est pas un phénomène de synchronisation et de coïncidence guidée par le hasard, qu’on m’explique pourquoi ce genre de phénomène m’arrive quelquefois, je n’ose pas dire assez souvent et à d’autres en particulier comme Jean Claude Venturini qui est atteint de Onzémanie, coïncidences basées sur le chiffre 11 qu’il vit comme un jeu à différentes périodes de sa vie ! GC).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créateurs Georges Metz – Gérard Deforge – Jean Claude Venturini

 

Archives d’Echanges Courriels : Guy Coatanroch, avec votre autorisation de publication

 

1er février 2016

 

 

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Date de dernière mise à jour : 31/01/2016