N° 37 - Mystère sur l'Aveyron (suite) - jeudi 29 Décembre 2016
Les visiteurs d’un soir à Roumagnac Aveyron (Gravure LDLN)
La Gazette de l’Ufo
Suite de ‘Mystère sur l’Aveyron’
Numéro 37 du jeudi 29 décembre 2016
Gwion Coat ar Roc’h
Seconde partie de
L’Enquête de ‘’LDLN’’ en Aveyron menée par Monsieur Fernand Lagarde
(Certains commentaires en bleu sont aussi de Monsieur Lagarde. J’ai également pu en recueillir quelques uns de la part du témoin fils et d’autres témoins ‘’indirects’’ pour précisions complémentaires.)
1 - Suite et rappel
Dans la séquence d’évènements extraordinaires relatés dans le n°36 de la précédente Gazette, la famille d’un fermier aveyronnais est confrontée avec un phénomène hors normes. Le fils est appelé à devenir un témoin important ; à l’origine, il n’avait pas attaché un très grand crédit aux récits des témoins de la soirée du mois de juin 1966, les témoins étant sa grand-mère, son père, sa mère, puis lui même étant devenu à son tour spectateur. Il va donc s’intéresser au fil du temps au phénomène, ce qui donnera lieu à des péripéties multiples et imprévues dont des témoignages oraux enregistrées sur bande magnétique par les enquêteurs de LDLN… témoignages retrouvés et précieux aujourd’hui, tout au moins pour moi sinon pour d’autres !
De prime abord, important je le répète, il n’avait pas attaché grand crédit aux récits de la soirée du mois de juin 1966 ; sa première réaction avait été telle qu’il considérait que son père avait eu des visions après l’inquiétude de sa grand-mère qui avait vu des feux aux alentours dans la campagne. Sa mère extrêmement émotives avait eu du mal à réaliser les faits, mais quelque temps plus tard, il comprit que derrière ces phénomènes, il y avait autre chose, c’est pourquoi il avait avoué qu’il avait eu la nette impression qu’il se serait passé d’autres évènements si ‘’les boules n’avaient pas compris qu’ils avaient eu tous une peur traumatisante les mettant en danger physique, ce qui avait motivé un long silence de la part des témoins sur cette affaire devant le comportement de l’une de ces boules’’, puis surtout se taire, conduite poussée par un sentiment d’insécurité, avant d’expédier une lettre à LDLN.
Par la suite, les phénomènes se sont re-manifestés entraînant après son accord, le témoin fils dans une célèbre saga extraordinaire connue du Monde de l’Ufologie. Mais en ce qui concerne les récits de cette nouvelle aventure, ça ne correspond pas à l’achèvement de mon enquête sur l’aventure semblable qui est arrivé à notre cousin André U. et je crois fermement que je ne saurais jamais l’issue de son histoire puisqu’il est décédé avant, pour moi d’en connaître l’issue. Celle de Robert dit ‘Roro’ a été raconté par le témoin lui-même et écrit dans des ouvrages ou comptes-rendus divers que tout le monde peut lire ou consulter.
2 – L’effet des boules sur les animaux
Ce qui motivait cette attitude, une chose était certaine, il y avait là quelque chose d’intelligent bien décidé d’agir, à tester, comme barrer la route au père, cette source lumineuse, de lumière froide, se déplaçant au ras du sol, qui barre un passage avec intention délibérée pour obtenir… ce qu’on ne comprend pas, avec de plus la réaction d’animaux lancé à la poursuite de ces boules sans qu’on y trouvent autre chose que ce que ce ces chiennes conçoivent de leur vie de ‘chien’ :
« (Au Père) – Racontez moi l’histoire des chiennes que vous aviez lancées après les boules ? Vous étiez au dessus, là ?
- J’étais là, au dessus… alors les chiennes étaient à côté de la porte, là, à 2 mètres, de l’autre côté de la cour quoi, à 2 ou 3 mètres. Alors moi j’ai vu ce ‘’tapage’’ là-haut et j’ai dit qu’est-ce que ça va se passer ? Ça va venir peut-être dans la cour ou peut-être dans la maison ? Alors j’ai dit ‘’Aqui pique lou’’ en patois, ‘’Aqui pique lou’’. Alors elles se sont mis à la poursuite et l’ont suivie jusqu’à la barre…
- Jusqu’au coin de la vigne ?
- Oui, jusqu’au coin de la vigne.
- Mais elles ne se sont jamais approchées trop près quand même ?
- Oh non… 1 mètre 50… 1 mètre à 1 mètre 50.
- Elles n’étaient pas éclairées par la lumière ?
- Non… non, non, non… J’ai vu les chiennes jusqu’aux abords quoi, puis ça a disparu d’un seul coup et les chiennes ont ‘quitté d’aboyer’. »
Curieusement, les chiennes ne paraissaient pas avoir été effrayées semblant percevoir qu’il y avait là rien d’anormal, ce qui semble important de mettre en évidence.
3 – Les manœuvres d’un ‘obus’
La soirée du vendredi 6 janvier 1967 avait été le prélude à cette série d’observations extrêmement proches dont le point le plus important avait été le mercredi 11 janvier 1967. Le samedi 7, le lundi 9, le mardi 10 janvier, ‘’l’obus’’ et les boules avaient été revus d’assez loin sans incident notable. A la reprise de la conversation avec le fils, les enquêteurs apprennent que l’objet ‘’obus’’ s’était déplacé et qu’il y en avait peut-être eu deux :
« - Le mercredi j’ai vu l’obus alors depuis la maison… Je ne sais pas si c’était le même, car avant de prendre la voiture, il était là bas (à l’ouest) et quand j’ai pris la voiture, il était ici (au nord)… je ne sais pas si c’était le même.
- Alors expliquez nous cela en détail. Le mercredi vous avez vu l’objet à l’emplacement approximatif où vous aviez vu les autres ?
- Oui, de toute façon je sortais chaque soir et je les voyais à l’époque tout le temps.
- C’est ça, oui, vous le voyiez sensiblement toujours au même endroit ?
- Oui.
- Sauf le mercredi.
- Si, le mercredi aussi je l’ai vu… là je suis sorti, et il y avait une boule qui montait le long du petit chemin là-bas… et elle s’est arrêtée sur la route, au milieu de la route. Là je suis revenu à la maison, je suis monté à la chambre là-haut, et j’ai vu la boule… elle était toujours au milieu de la route. Là j’ai eu l’idée de prendre la voiture… »
Au cours des discussions, le fils fait part que dans cette campagne, la nuit venue, les gens se couchent tôt, par habitude, par la fatigue des travaux de ferme et que les loisirs du soir devant un poste de télévision n’est pas le fait de tout le monde à cette époque. Les phénomènes commencent donc à apparaître que lorsque les lumières des habitations proches sont éteintes provoquant la nuit complète.
Extraits de la bande dessinée de Robert Gigi et Jacques Lob ‘OVNI – Dimension Autre’
4 – Une boule poursuivie par le témoin, en voiture
Avec le fils, les enquêteurs refont un trajet en voiture sur 3 kilomètres de route environ :
« - Racontez nous ce qui s’est passé exactement ce soir là.
- Alors j’ai pris la voiture, et j’ai vu la boule… qui sortait du petit chemin. Elle était au milieu de la route… et la boule elle s’est mise en marche. Elle suivait la voiture à la même vitesse que moi.
- Elle suivait ou elle précédait ?
- Elle était devant.
- Elle vous précédait…
-… elle me précédait… oui. (La voiture roule). Et alors c’est en face de ce piquet, là-haut, que vous voyez que j’ai aperçu ‘’l’obus’’… là… je m’étais arrêté exactement à cet endroit. J’ai arrêté le moteur… et je regardais ‘’l’obus’’ … je le voyais là… tout à fait à ma gauche… là… il était… il était… il était… il m’apparut très grand !
- Avant l’étang ?
- Non juste là ! Non, à 10 mètres disons de… là.
- De quoi ?
- A 10 mètres du… de ce piquet-là… à 10 mètres à peu près un peu plus là bas.
- Mais alors il était plus grand que l’arbre ?
- Oh ! Il était… il était très grand… et la boule que je suivais elle s’était arrêtée là-haut… presque au bout de la route.
- Cet arbre là-bas à côté de l’étang vous le voyez… et les trois autres là en face de l’étang vous les voyez ?
- Les trois arbres oui… et j’ai aperçu la boule là-bas… il y avait une boule… une boule blanche… la même (semblable) que je suivais… elle était au-dessus de l’étang là-bas. Et au bout de quelques instants là, elle est arrivée, et ça m’a fait l’impression qu’elle rentrait dans l’obus.
- Où situez-vous ‘’l’obus’’ par rapport aux trois arbres et à l’autre isolé là ?
- Il était… heu… de là où je suis en face de l’arbre seul, voyez.
- A côté de l’arbre seul ?
- En face.
- Celui qui est en face entre la marre et ici ? (Les hésitations dans les réponses proviennent du fait que les questions posées avaient trait à des repères lointains).
- Oui, oui.
- Il était aussi haut que l’arbre ?
- Ah ! Il était beaucoup plus haut… beaucoup plus haut, oui !
- Il ne touchait pas terre ?
- Eh… j’ai l’impression qu’il ne touchait pas terre… et c’est au moment où…où j’ai déclenché la portière qu’il est devenu très lumineux… il s’est mis à siffler e il a ‘’foutu’’ le camp.
(Après avoir pénétré dans le pré)
- Entre le sol et l’obus il y avait 2 ou 3 mètres ?
- Oh non ! Attendez… il y avait 2 mètres… disons.
- La hauteur d’un homme ?
- Oui.
- Mais alors il était à 30 mètres de la voiture ? Si près que ça !
- Ah oui.
- Cela fait 25… 35 mètres à tout casser !
- C’est ça, oui… il est parti dans cette direction là-bas vous voyez.
- Ah bon ! Mais alors il dépassait toutes les crêtes qui sont au fond là-bas ?
- Oh oui ! Oh oui… oh là la ! »
.
Une évaluation des distances donne approximativement :
- Distance de la voiture 35 mètres environ.
- Largeur de l’engin 2 à 2 mètres 50 environ,
- Hauteur au dessus du sol 2 mètres environ.
« Mais si près que ça, tout de même vous deviez pouvoir évaluer sa hauteur ?
- Il m’a parut immense. »
Par rapport à un arbre en bordure de route, le témoin évalue la hauteur de l’objet et les enquêteurs concluent que l’obus devait avoir une hauteur de 13 mètres environ.
« - Alors décrivez nous cet ‘’obus’’ que vous avez vu à ce moment là. L’obus qui était à 35 mètres de vous… avant d’ouvrir la portière, (Précisa monsieur Chasseigne)
- L’obus était très lumineux, pointu au bout… et il y avait un halo marron… ou un phare marron… tout autour.
- Au sommet ?
- Au sommet, oui.
- Il y avait des boules autour ?
- Heu… y avait pas… y avait pas les bras, non là autour… et il y avait la boule qui était sur la mare que j’ai vu arriver très vite et j’ai l’impression… elle m’a fait l’impression qu’elle rentrait dans ‘’l’obus’’… ça je ne peux pas le certifier.
- Le halo marron que vous signalez, il y était au début quand vous êtes arrivé ou s’est-il allumé après ?
- Ah non, non ! Il y était, là. Quand je l’ai regardé il y était le halo marron il était au bout, oui !
- La couleur de l’obus était blanche ?
- Blanche, oui.
- Comme les boules ?
- Oui… mais beaucoup plus brillant… il était beaucoup plus brillant.
- Et à la base est-ce que vous avez remarqué quelque chose à la base ?
- Quand il est parti, oui.
- Et avant, rien ?
- Avant… rien. Quand il est parti il m’a paru comme une buée… une buée verdâtre ou bleue…
- Il partait debout… verticalement ?
- Une légère buée… alors ça c’est juste au moment du déclic de la portière… exactement… il est devenu très lumineux et il s’est mis à siffler comme une voiture quand elle fait grincer les pneus. C’est un bruit pareil… et en même temps il est devenu très, très lumineux, et il est parti à une vitesse incroyable.
- Et il est parti comment ?
- Il s’est incliné.
- Il s’est incliné ? Il est d’abord parti verticalement et il s’est incliné ?
- Non, non, il n’est pas parti verticalement, non. Il s’et incliné et il est parti comme ceci, en montant comme cela.
- Selon une trajectoire rectiligne ?
- Oui.
- Vous avez pu le voir s’incliner ?
- Oui, oui. Il s’est penché avant. Je l’ai vu quand il s’est penché.
- Il a basculé ?
- Oui, basculé ! Ça je l’ai remarqué… il a fait un tour sur lui même (Un pivotement sur la base). Il a… il a basculé sur un côté. Je l’ai vu, il est parti, voyez, comme ceci… comme ceci.
- Il était immobile comme ça au sol, incliné… à 45° ?
- Oui. Il était comme cela, il a fait comme ceci… pas comme ceci.
- Autrement dit il n’était pas axé sur sa trajectoire. »
Bien plus tard, Monsieur Chasseigne analysant cette particularité de la phase d’envol de l’obus fait remarquer qu’il n’y avait à l’époque aucune possibilité de référence connue par rapport à d’autres témoignages concernant les décollages de fusées sachant qu’un engin semblable s’envole verticalement et à une altitude prévue bascule pour se lancer sur une trajectoire déterminée. Or le témoin fils semble bien décrire que ce qu’il a vu réellement.
« - Donc l’obus s’est incliné, il est parti, et puis vous aviez toujours la boule qui vous attendait devant.
- Eh oui ! La boule elle était…
- A combien de distance ?
- Oh ! Elle était… voyez… à peu près, vous voyez la borne là haut… elle était à peu près là haut en face de la borne… à côté de la borne… vous voyez.
Et j’ai redémarré parce que là, je ne me rappelle plus si j’avais arrêté le moteur ou pas… enfin je suis reparti… et la boule là… j’ai fait une dizaine de mètres et la boule a avancé de nouveau. »
Vérification faite, la distance vers la borne évaluée avec la voiture de Monsieur Chasseigne est d’environ 150 mètres de la position de la voiture du témoin ce soir là.
« - Je continuais à rouler et sur ce morceau-là je roulais à 70 km/à l’heure… c’était la nuit.
- Cette boule mesurait 1 mètre 20 de diamètre ?
- Oui, 1 mètre 20, maximum.
- Elle n’avait pas changé de couleur ?
- Non, non.
- (Tout en roulant) Et à quel endroit vous avez fait la pointe de 100 km/à l’heure ?
- Plus haut… je vous montrerai… j’étais entre 100 et 105 au compteur et elle gardait toujours la même distance, la boule.
- Ça c’était le mercredi 11 alors ?
- Le mercredi, oui… alors là, c’est à partir de là que j’ai piqué une pointe avec la voiture… et la boule gardait toujours la même distance. Là, je roulais bien à 100 avec ma voiture.
(En accélérant) – Vous avez du rouler longtemps ?
- On non ! Quelques secondes… et quand je ralentissais, la boule ralentissait également.
- Et la boule était toujours devant, à la même distance ?
- Toujours à la même distance.
- Toujours à 150 mètres ?
- A 150 mètres.
(Arrivé au carrefour avec la route nationale)
5 – Une rencontre avec un engin volant en forme de ‘’soucoupe’’
- Alors là, c’est alors que je suis arrivé là que le moteur s’est arrêté… et j’ai vu arriver la ‘’soucoupe’’ là bas… qui arrivait là bas.
- Alors vous vous êtes arrêté où ? Sur le bas côté ?
- Oui, je me suis arrêté là.
(À 25 mètres de l’intersection avec la route nationale).
- Alors le moteur de la voiture, il s’était arrêté là haut, et je suis descendu jusqu’ici au point mort.
- Phares éteints ?
- Phares éteints, oui… alors tout s’est éteint d’un coup, le moteur, les phares… j’ai tiré sur le démarreur, il n’y avait rien.
(Egalement le plafonnier, raconté une autre fois, car les confidences ont été dites au fil du temps, je le répète).
- Et la boule était toujours devant ?
- Et la boule elle s’est plantée là, au milieu de la route nationale, vous voyez là bas, à peu près au milieu…
(La boule avait ensuite sauté le fossé et s’était arrêtée dans le champ à droite de la voiture et à environ 4 mètres, c’est alors que le témoin a été pris de panique car…)
- … et j’ai aperçu la soucoupe… elle descendait… elle descendait… elle s’est enfoncée là…
(L’objet dont la forme lui était inconnue, il l’a décrit comme étant un plat ovale dont la présence soudaine le paniquait)
- Elle était où cette ‘’soucoupe’’ ?
- Disons à 20 mètres sur la droite… sur le pré… elle est restée à 3 ou 4 mètres du sol… elle avait la taille d’une 404 (Berline Peugeot)… peut-être un peu plus grande. Et puis il y avait un phare… en arrière.
- Il y avait un phare en arrière ? Dans le sens de la marche ?
- Oui.
- Autrement dit, quand vous l’avez vu arriver, le phare était de l’autre côté ?
- De l’autre côté, oui.
- De quelle couleur ?
- Rouge.
- Alors sur le dessus et face à vous…
- … Sur le dessus il y avait deux dômes…
- … face à vous, ils étaient côte à côte dans le sens de la marche ou bien à la queue leu leu… en tandem… ou bien…
- … les deux dômes… heu… il y avait alors, si vous voulez… celui qui était devant, à droite, et il y avait un autre dôme alors derrière, à gauche.
- En diagonale alors ?
Oui, c’est ça, oui.
- Ils marchaient en diagonale par rapport à l’ovale de l’engin ?
- Oui.
- Par rapport aux dômes si vous voulez, le phare arrière entre les deux ?
- Oui… si on veut, oui.
- Et ces dômes vous les avez figurés pointus sur vos dessins. Ils étaient pointus ou bien…
- … ils n’étaient pas pointus, non.
- Arrondis ?
- Ils faisaient… heu… comme ceci, là. Ils montaient et redescendaient un peu.
- Et à l’intérieur vous avez vu quelque chose ?
- Alors à l’intérieur… ça m’a paru être éclairé en vert… à ‘intérieur… l’intérieur des deux dômes… et j’ai aperçu… mais enfin là je n’en suis pas sûr… c’était très sombre, on aurait dit qu’il y avait une sorte de brouillard, ou à l’extérieur ou à l’intérieur, je ne sais pas. Et il m’a paru voir deux… enfin.
J’ai vu comme deux personnages, quoi… des êtres humains quoi… des cosmonautes. Ils avaient des combinaisons comme des aviateurs. Alors blanc sur vert.
Robert à l’emplacement exact où il a reçu la visite de… visiteurs !
- Deux silhouettes ?
- Oui… deux silhouettes, oui… mais je voyais… c’était très flou.
- Ça ne remuait pas ?
- Non, non.
- Il y avait une forme de tête aussi ?
- Oui… ils avaient certainement un casque.
- Il y avait une forme de tête qui était visible ?
- Oui.
- On ne voyait pas les yeux, on ne voyait rien ?
- Non.
- Et vous avez vu leur combinaison ?
- C’était flou… oh oui, oui, oui. C’était blanc sur le vert et l’intérieur c’était… il m’a paru éclairé en vert, l’intérieur.
- Et la soucoupe est restée immobile ?
- Elle balançait. Comme ceci : de droite à gauche.
- En tangage ?
- Quand elle arrivait… qu’elle descendait… elle descendait comme ceci, là.
- Mouvement de roulis ?
- Oui, et en avant et en arrière, comme ceci…
- Mouvement de roulis et de tangage. Les deux ?
- Oui… et elle est restée là quelques… je sais pas… quelques secondes peut être.
- Vous aviez les portières fermées pendant ce temps là ?
- Oui, oui… j’avais dû ouvrir la vitre je crois… ou alors c’est après coup quand elle a été partie que j’ai ouvert la vitre… et alors là j’ai senti une vague de chaleur et je me suis senti presque… je ne pouvais pas remuer ni un bras, ni un rien pendant que ça m’a duré là, quelques secondes.
- Une paralysie ?
- Une sorte de paralysie… oh ! Je sais pas si c’était la frousse ou quoi, parce que là j’ai eu peur.
- Et cette chaleur là, c’était un rayonnement ?
- Il y a cette plaque là-bas que vous voyez, je l’ai entendue… elle… je la voyais remuer cette plaque là-bas.
- La plaque d’indication ?
- Oui.
- Elle vibrait ?
- Elle vibrait, oui, c’est ça !
- Et celle-ci, il y en a deux, une en face sur le même côté, l’autre à gauche de l’autre côté de la route. C’est celle à gauche qui vibrait ?
- Je ne sais pas… je la voyais, l’autre… il m’a semblé la voir remuer la plaque là-bas.
- Avez-vous entendu du bruit ?
- Un sifflement au départ.
- Un sifflement du même ordre… de la même fréquence que l’obus ?
- Moins aigu.
- Moins aigu ?
- Alors avant, quand elle est partie, elle a monté peut-être à 40 ou 50 mètres ; elle est redescendue d’un seul coup…
- Est-ce que c’était modulé comme sifflement ? C’était la même fréquence. Ou bien ?
- Non, ça a commencé lentement, ça s’est amplifié.
- Quand elle est redescendue est-ce qu’il y avait une amplitude dans le bruit ?
- Ça, je peux pas le dire… mais enfin… avant de partir je l’ai vue…elle est montée à 50 mètres peut être et alors elle est descendue d’un seul coup, comme si elle tombait… et elle s’est arrêtée là d’un seul coup à 2 ou 3 mètres du sol… et alors elle est repartie vers l’est toujours à une allure formidable.
- Et quand elle est partie est-ce que la coloration a changé ?
- Elle est devenue… c’est devenu lumineux tout autour… comme du feu.
- C’est devenu lumineux au moment du départ et de quelle couleur ?
- Blanc… blanc jaune… blanc jaune… blanc tirant sur le jaune.
- Dessous ?
- Tout le tour… toute la soucoupe…
- Un halo qui emprisonnait la soucoupe, si vous voulez ?
- Oui.
- Et les phares ? Vous aviez laissé le contact ? Ils se sont allumés tout seuls ?
- Oui, et le démarreur a marché et la voiture a remarché normalement.
- Quand vous avez remis en route le démarreur a bien fonctionné ?
- Oui, tout a bien marché.
- Vous avez du avoir une frousse terrible ?
- Oui.
- Et votre montre après (Pris par ses propres souvenirs, il n’a pas répondu et a reprit le sujet de la conversation. Il confia par la suite que sa montre fonctionnait normalement).
- Et j’ai senti une vague de chaleur aussi… comme s’il avait fait chaud.
(Pourtant au mois de janvier le soir…)
- Justement ce rayonnement comparé par exemple à une exposition au soleil en plein midi. Est-ce du même ordre ou plus ?
- Oh, c’est très intense, une vague de chaleur très intense.
- Vous sentiez que ça vous pénètre ? De l’intérieur ou bien c’était l’air ambiant qui vous paraissait chaud ?
- La peau… la peau du visage, là… il m’a semblé que j’avais le visage en feu.
- Ce n’était pas l’air c’était donc quelque chose d’interne. Ce n’était pas l’air ? Vous ne sentiez pas de bouffée d’air ? C’était la peau ?
- La peau, oui. »
Il est à remarquer que le ‘’cousin’’ André U. de Sauveterre avait ressenti le même effet sur son visage, qui lui avait provoqué comme des brûlures suivies de lamelles épidermiques desséchées qui s’étaient par la suite détachées, avant que la peau de son visage redevienne normale. Etait-ce un effet d’un rayonnement, rayonnement calorifique, électromagnétique, ondes d’une certaine fréquence sur une surface externe non protégée par des vêtements ?
« - Là, quand elle est remontée à 50 mètres, qu’elle est redescendue, j’ai cru qu’elle allait se casser la figure… là… j’ai dit ça y est, elle y va…et elle s’est toujours arrêtée à 3 mètres du sol et elle est repartie.
- Brutalement ? Ou alors avec un petit amortissement ?
- Non, non ! Elle s’est arrêtée brutalement, d’un seul coup… toc !
- Il n’y a pas d’inertie à ces engins. C’est extraordinaire !
- Oui, et alors moi j’ai cru qu’elle allait tomber et j’ai dit : Cette fois, elle y va.
- Et à partir de quel moment vos phares se sont allumés ? Elle était partie, vous ne la voyez plus ?
- Oh ! Non, elle était très loin… elle était repartie, je l’ai vu partir là-bas à une allure… et elle est montée.
- Alors elle est venue si l’on veut en direction de… Nord, Nord-Est.
- Elle est partie voyez elle était comme ça voyez, elle s’est inclinée un peu comme ça, elle est partie comme ceci… comme si elle glissait en travers…
- En travers, les dômes en travers ?
- En travers, oui… quand elle est montée à 50 mètres il n’y a pas eu de point mort au bout de sa montée, elle est redescendue sans arrêt… elle a redémarré en tournant… en tournant sur sa gauche… elle est partie vers l’Est à une allure fantastique.
- Et dès qu’elle est partie, la bouffée de chaleur a disparu ?
- Oui. Tout est rentré dans l’ordre à ce moment là.
- Dans quel état vous sentiez vous à ce moment là ? Soulagé ?
- Soulagé, oui… et les phares se sont allumés de nouveau… j’ai tiré sur le démarreur et elle est partie du premier coup, la voiture.
- Vous avez essayé de voir où elle était partie ou bien vous vous êtes débiné ?
- Ah non ! Je suis rentré chez moi.
- Cette plaque faisait un brut métallique vous disiez ?
- Ah elle vibrait ! J’en suis sûr… elle vibrait cette plaque…
- Ce sont les mêmes plaques qui étaient là à cette époque ? Elles ont été changées depuis ? (Trois ans ont passé).
- Je ne crois pas, non. »
Le témoin oublie de dire dans l’enregistrement, qu’avant de pouvoir rentrer chez lui, il s’est retrouvé transi de froid et hébété, dans le fossé qui bordait la route !
Au retour vers la ferme, discussion sur l’emplacement de l’obus au soir de la ‘’visite’’ de la soucoupe :
« - De votre fenêtre s’il y avait eu deux obus vous auriez pu voir les deux ?
- Oh oui ! Peut-être, mais je n’en ai vu qu’un.
- Quand vous êtes parti de la voiture il n’était pas placé à cet endroit, l’obus ? Ou si ?
- … hum…
- Quand vous êtes parti chasser la boule vous aviez vu l’objet avant, oui ?
- Oui, oui… oui.
- A cet emplacement ?
- Il était placé là.
- Donc il n’était pas au même emplacement que les jours précédents ?
- Oh non !
- Mais le mercredi vous ne l’aviez pas vu non plus au début, au même emplacement que d’habitude ?
- Ah non ! Je l’ai vu arriver même ce jour là.
- Vous l’avez vu arriver ?
- Je l’ai vu arriver, oui !
- Vous l’avez vu arriver et était-il incliné aussi de la même façon ?
- Incliné, oui.
- Incliné par rapport la verticale ?
- Oui. Je l’ai vu arriver, oui… et très lentement.
- Et pour se poser, comment a-t-il fait ?
- Je l’ai vu arriver, il arrivait du Nord, du Nord-Ouest peut-être, et il zigzaguait à droite et à gauche.
- Il zigzaguait ?
- Il zigzaguait comme… je sais pas moi… comme une mouche.
- A ce point là ?
- Non quand même… on aurait dit… je sais pas moi… des fois il faisait des écarts à droite ou à gauche. »
Avant d’interroger les témoins afin d’enregistrer leurs témoignages sur bande magnétique, il est évident que les enquêteurs ont auparavant parlé avec les témoins. Il est passé sous silence d’autres faits par oubli d’enregistrement, nombreux faits durant cette longue période d’observations. Parfois, on pourrait penser vu la transcription que ce sont ces enquêteurs qui ‘’soufflent’’ les réponses aux témoins après les questions. Non, car qui ne s’est pas trouvé embarrassé devant un micro pour répondre à des interrogations ? Par contre connaissant en partie à l’avance l’aventure du témoin l’enquêteur essaie de l’aider à raconter pour qu’il apporte des précisions. Pourquoi le témoin fils a-t-il eu l’idée de prendre sa voiture pour poursuivre une boule ? Il a avoué que ça lui était venu comme ça, brusquement, une idée subite naturelle, faite sans réfléchir ou bien… peut-être provoquée, mais pourquoi ! Qui sait ?
6 – Les conséquences sur le physique du témoin
« - Maintenant nous allons parler de ce qui s’est passé après ces observations. Vous m’aviez dit que sitôt après vous aviez eu une crise de sommeil ?
- Enfin… quelques jours après.
- Quelques jours après ? L’observation a eu lieu début janvier et vous avez eu la crise du sommeil à quel moment ?
- Disons… je ne sais pas… une semaine après environ. Cela m’a pris le mardi suivant peut-être. Je ne rappelle plus exactement le jour.
- Que vous est-il arrivé ?
- Eh puis cela ne m’est pas arrivé d’un seul coup non plus, c’est venu progressivement, ça aussi, je crois…
- Ah bon ?
- Et c’est reparti progressivement également, à la mi-mars c’est reparti… mais alors là… je vous dis… j’aurais dormi au moins je ne sais pas… peut-être vingt heures sur vingt-quatre. De toute façon je dormais au moins dix huit heures sur vingt-quatre.
- Et vous n’avez pas consulté un docteur ?
- Oh mes parents me le disaient… je n’ai jamais voulu le faire.
- Ils ont du s’inquiéter vos parents ?
- Ils s’en inquiétaient, oui… à la fin ils s’en inquiétaient, oui… mais ça, il fallait que je dorme, il n’y avait pas à tortiller… et quand ça me prenait, il fallait que… je ne pouvais plus tenir debout.
- Et quand vous étiez éveillé, vous vous sentiez comment ?
- Normal, oui.
- Normal, pas affaibli ?
- Non, non, pas affaibli.
- Normalement quoi ? La seule différence était que vous dormiez davantage ?
- Normalement, oui. Je dormais, oui. Je dormais… énormément, oui… ça ne m’était jamais arrivé ce coup là.
- En somme, cela vous a pris du 15 janvier au 15 mars, cela fait deux mois. Deux mois complets ? C’est énorme !
- Ce que je sais, c’est qu’il fallait que je dorme… il fallait que je dorme.
- Est-ce que vous avez essayé un jour de résister au sommeil ?
- Le dimanche, oui… je résistais jusqu’à 7 ou 8 heures, le soir, pas plus… je me serais endormi au volant. Ah oui ! Oh là la… et en prenant du café. »
Contrairement au peu de loisir du dimanche à profiter, où les jeunes à la campagne rentraient tard, généralement au matin du lendemain.
« - Il y a autre chose qui… mais ça, je ne sais pas comment je peux expliquer ce truc là… il me semblait… je sais pas comment vous dire ça… je conservais ma conscience mais je ne pouvais ni bouger un bras, ni un doigt, ni une jambe, ni rien… pendant quelques secondes quand ça me prenait. »
Le temps compté en secondes repose sur une quantité variable de temps qui prend une valeur quelconque dans les explications du témoin. Temps indéfini, un certain temps serait peut-être plus approprié mais il n’est pas question d’interpréter ce précieux enregistrement sur bande.
« - Pendant le sommeil ?
- Surtout le matin, à quatre ou cinq heures du matin.
- Quand vous dormiez ou que vous étiez éveillé ?
- Quand j’étais éveillé… tout à coup je parlais comme… je sais pas moi… je me laissais aller… je parlais mais au bout de quelques instants je ne pouvais plus remuer, ça ne remuait pas… je conservais ma conscience, je conservais l’esprit.
- Ah bon !
- Ça m’est arrivé je crois, deux ou trois fois ce truc… je ne voyais absolument rien… si, je conservais la conscience, l’esprit et il me semblait, je sais pas, il me semblais que je flottais à… je ne sais pas moi… c’est difficile à dire…
-Vous voguiez ?
- Non, il me semblait que l’esprit était hors de mon corps… je ne sais pas comment vous expliquer ça… c’est difficile à expliquer… et j’essayais de commander mais je pouvais pas, j’étais comme mort, quoi ! Pourtant j’avais la conscience.
- Vos membres n’obéissaient plus ?
- C’est ça, oui… et la deuxième fois j’ai eu peur quand j’ai eu ça… j’ai dit cette fois tu es paralysé !
- Vous avez essayé d’appeler ?
- Mais je pouvais pas, même pas parler, je pouvais pas remuer, rien. Je conservais l’esprit, la conscience, c’est tout.
- Le corps ?
- Il me semblait que je flottais au dessus de mon corps. C’est difficile à expliquer, ça.
- Vous n’aviez pas l’impression de vous voir… étendu ?
- Ah non !
- Ça n’a pas été un dédoublement, hein ?
- C’est difficile à expliquer, ça… je l’ai vécu… mais pour l’expliquer, c’est très difficile… je ne sais pas comment vous dire. »
7 – Quelques témoignages et enquêtes au voisinage et… plus tard
La transcription de la bande d’enregistrement est fidèle à son écoute, et il faut savoir que le témoin fils en a fait trois fois le récit avant sa grande et autre aventure, ceci est une autre histoire, qu’il a du cacher pendant de nombreuses années ‘’avant d’être autorisé’’ à de nouveau en parler lors de réunions et repas Ufologiques. La première fois par lettre, une seconde fois à un enquêteur Monsieur Dupin de la Guérinière, puis l’enregistrement sur bande effectué par Monsieur Chasseigne. Il semblerait que la validité du témoignage est affaiblie car seul témoin de ces observations extraordinaires et irrationnelles, mais il y a eu d’autres témoins, peu nombreux sans enter dans les détails tout au moins de phénomènes hors norme et bizarres d’autant plus que sans véritable preuve, ces témoignages sont faibles et difficiles à faire avouer, cela se comprend facilement à moins d’être obtus :
a - Monsieur V. au mois de juin 1967 veillait une de ses vaches qui s’apprêtait à vêler. Il a vu tard dans la nuit une forte lumière qui descendait vers 200 mètres derrière les maisons voisines à la sienne. Elles n’éclairaient pas mais était très lumineuses de couleur jaune feu.
b – Monsieur X. « … un soir vers 22 heures, je suis allé chercher un tricot que j’avais oublié là où je faisais mes pommes de terre. C’était derrière près de la maison des voisins lorsque ‘’Untel’’ qui était à sa fenêtre au premier, me fit remarquer qu’il y avait des feux qui se promenaient, il croyait que je les regardais vu qu’il y en avait pas loin de chez moi. Je suis allé prendre mon tricot mais… je n’ai pas vu de feux. »
c – Madame Z. « - De quelle couleur était cette lumière ?
- Elle était jaune, couleur feu… comme un feu quoi… la flamme comme il y a du feu… crème, un peu crème. »
d – Aurore G. qui affirme en l’année 2011 le 1er mai que depuis sa nouvelle maison située de l’autre côté de la route devant l’ancienne ferme des parents de ‘Roro’. qu’au bas de la colline où elle se trouve, elle m’a déclaré que l’une de ses tantes avait parfois vu des lumières bizarres se poser dans un pré en forme de cœur, attenant à une ancienne commanderie avec un moulin sur la rivière.
e - En 1975 une ‘’boule orange’’ près de La Fouillade (Aveyron)
Enquête de Guy Coatanroc’h et Nicolas Izard
Il semblerait que les phénomènes de ‘’boules’’ lumineuses dans cette région du département de l’Aveyron aient une prédilection pour celle-ci, comprise entre les villages de La Fouillade, Roumagnac et Saint André de Najac, en effet, par un témoignage tardif, une enquête menée avec Nicolas Izard, un jeune ufologue natif de la région, il s’avère que son père, Francis Izard a été témoin d’un phénomène de boule lumineuse orange une nuit d’été de l’année 1975. Laissons à son père la description du phénomène :
« Il faisait nuit. Entre 23h00 et 02h00 du matin, au cours de l'été 1975, nous rentrions d'une fête d'un village voisin avec ma femme. Je roulais donc en voiture sur la route de la Coste de Couronne en direction de Loupiac, commune de La Fouillade. Nous venions de déposer ma soeur chez mes parents qui habitaient la ferme 400 mètres en dessous le lieu de l'observation. Sur notre droite sur un terrain appartenant à la proche ferme des Saurel, nous avons vu une boule très lumineuse au contour net de 3 mètres de diamètre environ et à moins de 100 mètres dans la pente ascendante d’une châtaigneraie qui existe encore de nos jours. Le phénomène lumineux jaune orangé était posé sur le sol et immobile. Ce n'était pas la Lune puisque la pente ascendante du terrain se prolonge derrière le lieu de l'observation et qu’il n’y en avait pas. Nous pouvons affirmer que ce n’était ni la Lune ni un feu ni un éclairage de tracteur. Mon épouse et moi, nous avons vu la même chose. Quoique revenant d’une fête, nous n'étions pas sous l’emprise de stupéfiant ou d'alcool. Nous sommes partit le plus vite possible. Le lendemain nous en avons parlé à notre famille qui ne nous a pas pris au sérieux. »
Photomontage de jour au même endroit
Monsieur Francis Izard né en1954 avait 21 ans à l’époque. Il habite toujours la région. De la sphère lumineuse jaune orangée, il n’a pas noté de variation dans son aspect ni de déplacement, aucun changement de couleur, aucun mouvement observé, elle flottait au-dessus du sol, dans la châtaigneraie en direction du sud par rapport à la route à une distance imprécise mais par rapport à la route et à la pente du terrain, à une distance qu’il estime entre 50 et 100 mètres. Le temps était au beau, sans nuage, il ne se souvient plus si cette nuit était avec ou sans Lune. Il n’y avait aucun bruit mis à part le moteur de la voiture à l’arrêt. L’observation a été faite à travers les vitres du véhicule, les témoins arrivant à proximité n’ont rien fait de mieux que d’observer stupéfaits et de peur ont pris la fuite car ils ont pensé ‘’que c’était un OVNI de ‘type extraterrestre’’ comme ceux vu il y a quelques années par d’autres témoins…
f - Au sujet de ‘’Roro’’, témoignage le 8 août 2012 de Jacques Guibert
à Trebessac - La Fouillade en Aveyron
Nicolas Guibert, époux d’Aurore a fait construire une maison située en face de l’ancienne ferme des Lortal à Roumagnac. Lors d’une visite le 1er mai 2012, Aurore, enseignante et amie de Nicolas Izard m’a fait part de ‘drôles de choses’, sans les préciser, qui se passeraient en contrebas de sa maison vers un pré en forme de cœur. Jacques Guibert est le père de Nicolas. Accompagné de Nicolas Izard, j’ai demandé à Jacques s’il avait des souvenirs concernant l’aventure de ‘Roro’. Sans rien de bien précis, gamin à l’époque, il nous donne néanmoins quelques informations et ses impressions lorsqu’il est venu habiter le village avec ses parents :
« - De sa maison, ma Grand-mère avec qui il était très attaché lui avait donné ses clefs de Roumagnac, à partir de 1969… année où on avait commencé à y aller à Roumagnac. Nous les avons vraiment côtoyé à partir de 1970, 1971 en tant que voisins… et à ce moment là, Robert était revenu… mais en 1969… je ne sais pas… je ne peux donc pas confirmer les faits.
- Est-ce que tu connaissais le Père de Roro ?
- Oui… oui…
- Il était un peu comme Robert ?
- Non.
- Ca n’était pas le même caractère ?
- Non… non… non, non… mais tu sais qu’il nous avait fait peur ! Parce que Robert, en fait, avec le recul, il était courageux… et il a eu raison… il avait soigné son père car son père blessé s’était fait mal… il l’avait soigné… c’était en 1976 ou 1977… il avait une jambe très abîmée, je crois que les toubibs avaient parlé de l’amputer et il l’avait soigné avec une méthode à lui… enfin … une de ses méthodes à lui… effectivement… Robert… on le prenait… tout le monde le prenait pour un original parce que c’était quelqu’un qui faisait des choses pas comme tout le monde… il était pas… il n’avait pas le parcours de monsieur tout le monde et à côté de ça, passant pour un marginal, c’est quelqu’un qui n’avait pas fait plus de conneries que les autres… il était discret ça n’est pas quelqu’un qui se… et si c’est vrai… son aventure… je trouve qu’il avait choisi d’être la personne idéale de ce qu’il était devenu… ça reflète tout a fait le personnage. C’est tout… pour moi !